Dubai desenchantement.mp3 (1.5 Mo)
Les rues sont propres, les infrastructures évoluées, les services médicaux et scolaires équivalent à ceux des pays occidentaux. Les enfants peuvent grandir en parlant couramment plusieurs langues, au minimum le français et l'anglais.
La mentalité bédouine surprend: la famille et le partage sont au cœur de la vie quotidienne. Les divertissements aussi.
Les courses de chameaux font partie du paysage exotique de Dubaï, ainsi que le désert, l'océan et les gratte-ciel.
Culturellement Dubaï se développe considérablement.
Technologiquement, c'est un pays très avancé et qui n'est pas en reste côté écologie, car il mise sur l'avenir des énergies renouvelables.
Majoritairement, les Français sur place restent deux ou trois ans, parfois le temps d'un contrat, et repartent. Ceux qui occupent des postes à responsabilité restent bien plus longtemps. La vie pour eux est en effet idyllique. Car pour les cadres, les conditions de travail et de vie à Dubaï valent de déplacement. Leur niveau de vie leur permet de réaliser des économies substantielles tout en vivant très confortablement avec femme de ménage, cuisinière et souvent grosse cylindrée ou 4x4.
Pourtant, certains Français déchantent. Car pour de nombreux non-cadres, outre les salaires très disparates et parfois plus faibles qu'en France, les conditions de travail peuvent s'avérer le bagne, comme l'exemple de Moussa, chauffeur de navettes qui raconte son quotidien: "Je travaille 12 heures par jour, 7/7 jours. Après onze mois de travail non-stop, j'ai enfin droit à un mois de congé".
Car l'employeur n'est pas toujours tendre à Dubaï.
L'employeur peut s’octroyer certains droits, tel que celui de garder votre passeport jusqu’à la fin de votre contrat. Et quand votre employeur vous loge, cette expérience peut vous rappeler le pensionnat.
En fonction du statut (cadre ou non par exemple), l’employeur peut aussi très bien, si vous êtes en couple, vous contraindre à habiter séparément et de surcroît, avec un colocataire ou une colocataire. Dans certaines habitations, l’employeur peut même vous interdire l'utilisation d'appareils électriques: pas de machine à laver, ni de plaques chauffantes pour faire à manger.
"Ils font même des descentes pour récupérer vos appareils", précise Leila, logée dans l'un de ces immeubles dans le quartier d'Al-Qoz, qui s'est fait prendre une bouilloire. Ainsi, l’employé est-il obligé d’acheter du tout préparé alors même que son salaire pour vivre n’est pas toujours folichon, ou de manger dans les cantines du personnel sans avoir le droit de choisir son alimentation.
Ces cas précis sont vécus sur place par de nombreuses personnes, et les Français ne font pas exception.
N’imaginez pas arriver en terrain conquis. La vie sur place, même si elle est très agréable et présente certains avantages, n’est pas rose pour tous les Français travaillant à Dubaï.
Une lassitude de Dubaï transparaît également dans les interviews: "Au bout de 6 mois, on a fait le tour de Dubaï", décrit Kévin, "on en a marre".
Pour d'autres, les raisons du ras le bol sont financières: "Pour vivre à Dubaï", décrit Sonia, vendeuse dans une boutique de marque française, "il faut de l'argent, sinon tu restes chez toi et tu t'emmerdes, tu te demandes ce que tu fais ici, tu peux rien faire. Tu arrives à faire quelques affaires mais ça reste que du shopping".
Car en effet, la ville est adaptée au tourisme de luxe et aux riches expatriés, pas aux travailleurs immigrés.
La mentalité bédouine surprend: la famille et le partage sont au cœur de la vie quotidienne. Les divertissements aussi.
Les courses de chameaux font partie du paysage exotique de Dubaï, ainsi que le désert, l'océan et les gratte-ciel.
Culturellement Dubaï se développe considérablement.
Technologiquement, c'est un pays très avancé et qui n'est pas en reste côté écologie, car il mise sur l'avenir des énergies renouvelables.
Majoritairement, les Français sur place restent deux ou trois ans, parfois le temps d'un contrat, et repartent. Ceux qui occupent des postes à responsabilité restent bien plus longtemps. La vie pour eux est en effet idyllique. Car pour les cadres, les conditions de travail et de vie à Dubaï valent de déplacement. Leur niveau de vie leur permet de réaliser des économies substantielles tout en vivant très confortablement avec femme de ménage, cuisinière et souvent grosse cylindrée ou 4x4.
Pourtant, certains Français déchantent. Car pour de nombreux non-cadres, outre les salaires très disparates et parfois plus faibles qu'en France, les conditions de travail peuvent s'avérer le bagne, comme l'exemple de Moussa, chauffeur de navettes qui raconte son quotidien: "Je travaille 12 heures par jour, 7/7 jours. Après onze mois de travail non-stop, j'ai enfin droit à un mois de congé".
Car l'employeur n'est pas toujours tendre à Dubaï.
L'employeur peut s’octroyer certains droits, tel que celui de garder votre passeport jusqu’à la fin de votre contrat. Et quand votre employeur vous loge, cette expérience peut vous rappeler le pensionnat.
En fonction du statut (cadre ou non par exemple), l’employeur peut aussi très bien, si vous êtes en couple, vous contraindre à habiter séparément et de surcroît, avec un colocataire ou une colocataire. Dans certaines habitations, l’employeur peut même vous interdire l'utilisation d'appareils électriques: pas de machine à laver, ni de plaques chauffantes pour faire à manger.
"Ils font même des descentes pour récupérer vos appareils", précise Leila, logée dans l'un de ces immeubles dans le quartier d'Al-Qoz, qui s'est fait prendre une bouilloire. Ainsi, l’employé est-il obligé d’acheter du tout préparé alors même que son salaire pour vivre n’est pas toujours folichon, ou de manger dans les cantines du personnel sans avoir le droit de choisir son alimentation.
Ces cas précis sont vécus sur place par de nombreuses personnes, et les Français ne font pas exception.
N’imaginez pas arriver en terrain conquis. La vie sur place, même si elle est très agréable et présente certains avantages, n’est pas rose pour tous les Français travaillant à Dubaï.
Une lassitude de Dubaï transparaît également dans les interviews: "Au bout de 6 mois, on a fait le tour de Dubaï", décrit Kévin, "on en a marre".
Pour d'autres, les raisons du ras le bol sont financières: "Pour vivre à Dubaï", décrit Sonia, vendeuse dans une boutique de marque française, "il faut de l'argent, sinon tu restes chez toi et tu t'emmerdes, tu te demandes ce que tu fais ici, tu peux rien faire. Tu arrives à faire quelques affaires mais ça reste que du shopping".
Car en effet, la ville est adaptée au tourisme de luxe et aux riches expatriés, pas aux travailleurs immigrés.