Dubai en famille.mp3 (1.19 Mo)
En effet, être parents à Dubaï, consiste à revoir sa logique budgétaire.
Certes Dubaï est un pays rêvé pour élever ses enfants en toute sécurité. Vous pouvez vous balader en famille sans crainte à deux heures du matin dans les rues, laisser vos enfants prendre le métro seuls ou jouer dans un parc sans les surveiller chaque seconde.
L’Émirat est aussi doté de nombreuses infrastructures à destination des enfants car pour les Émiriens, la famille est ce qu'il y a de plus cher. Le panel d'activités qui leur est destiné s'étend du ski aux parcs d'attractions aquatiques en passant par les salles de jeux vidéos et toutes les activités sportives et créatives.
Le niveau des soins médicaux est le même qu'en Occident pour soigner sa progéniture. Des hôpitaux et médecins de toutes nationalités y sont installés. Et les écoles ne manquent pas pour leur scolarité.
Mais à Dubaï, tout a un prix. Car si l'État providence existe bien pour les Émiriens, il n'en est pas de même pour les immigrés. Si le gouvernement tente en effet de subventionner un maximum de services pour ses nationaux, en revanche, pour les immigrés, le fonctionnement du pays reste celui d'un pays ultra libéral comme les États-Unis: les frais médicaux, comme le reste, se paient au prix réel. Et les enfants deviennent vite un luxe à Dubaï.
Pour les familles nombreuses, les factures peuvent vite plomber le budget... et le moral.
Les Français, habitués à la gratuité de nombreux services, notamment dans l'éducation mais aussi dans le médical, doivent revoir entièrement leur mode de fonctionnement budgétaire. Les services deviennent ainsi un des premiers postes de dépenses.
Dans les dépenses incompressibles: l'accouchement. De 5.000 euros à 20.000 euros (en moyenne 8.000-10.000 euros) le prix d'un accouchement sur place, hors visites de contrôle pendant les mois de la grossesse.
Tout est payant pour les enfants: les crèches restent à des prix encore abordables et débutent à 3.000 euros par an jusqu'à... 15.000 euros. Quant au prix des structures scolaires, ils nous laissent aussi perplexes, même pour des maternelles (plusieurs milliers d’euros par an également).
A ne pas négliger, le niveau très bas d’une quinzaine d’écoles/collèges/lycées de Dubaï, d’après un rapport établi en 2013 par Knowledge and Human Development Agency (KDHA).
Pour les meilleurs, en revanche, il y a parfois 3 ans d’attente… et des tarifs tels qu'elles semblent réservées aux ploutocrates. Les nantis seuls peuvent y accéder.
Être parents à Dubaï? Le bonheur si l'on a les moyens, sinon attention aux familles nombreuses...
Certes Dubaï est un pays rêvé pour élever ses enfants en toute sécurité. Vous pouvez vous balader en famille sans crainte à deux heures du matin dans les rues, laisser vos enfants prendre le métro seuls ou jouer dans un parc sans les surveiller chaque seconde.
L’Émirat est aussi doté de nombreuses infrastructures à destination des enfants car pour les Émiriens, la famille est ce qu'il y a de plus cher. Le panel d'activités qui leur est destiné s'étend du ski aux parcs d'attractions aquatiques en passant par les salles de jeux vidéos et toutes les activités sportives et créatives.
Le niveau des soins médicaux est le même qu'en Occident pour soigner sa progéniture. Des hôpitaux et médecins de toutes nationalités y sont installés. Et les écoles ne manquent pas pour leur scolarité.
Mais à Dubaï, tout a un prix. Car si l'État providence existe bien pour les Émiriens, il n'en est pas de même pour les immigrés. Si le gouvernement tente en effet de subventionner un maximum de services pour ses nationaux, en revanche, pour les immigrés, le fonctionnement du pays reste celui d'un pays ultra libéral comme les États-Unis: les frais médicaux, comme le reste, se paient au prix réel. Et les enfants deviennent vite un luxe à Dubaï.
Pour les familles nombreuses, les factures peuvent vite plomber le budget... et le moral.
Les Français, habitués à la gratuité de nombreux services, notamment dans l'éducation mais aussi dans le médical, doivent revoir entièrement leur mode de fonctionnement budgétaire. Les services deviennent ainsi un des premiers postes de dépenses.
Dans les dépenses incompressibles: l'accouchement. De 5.000 euros à 20.000 euros (en moyenne 8.000-10.000 euros) le prix d'un accouchement sur place, hors visites de contrôle pendant les mois de la grossesse.
Tout est payant pour les enfants: les crèches restent à des prix encore abordables et débutent à 3.000 euros par an jusqu'à... 15.000 euros. Quant au prix des structures scolaires, ils nous laissent aussi perplexes, même pour des maternelles (plusieurs milliers d’euros par an également).
A ne pas négliger, le niveau très bas d’une quinzaine d’écoles/collèges/lycées de Dubaï, d’après un rapport établi en 2013 par Knowledge and Human Development Agency (KDHA).
Pour les meilleurs, en revanche, il y a parfois 3 ans d’attente… et des tarifs tels qu'elles semblent réservées aux ploutocrates. Les nantis seuls peuvent y accéder.
Être parents à Dubaï? Le bonheur si l'on a les moyens, sinon attention aux familles nombreuses...