Du sport à l'heure d'été

Onirique Ontologie

Rédigé le 31/03/2015 (dernière modification le 31/03/2015)

Voici une semaine, on attendait avec impatience la "grande marée du siècle". Et comme sœur Anne, on ne vit rien venir. Pas de marée débordante, ni même - phénomène lié - d'éclipse partielle du Soleil. Alors que tout le monde oubliait, très vite, ces exceptions météorologiques, on devait déchanter ce dimanche, non pas avec le changement d'heure, mais bien avec des conditions atmosphériques dantesques, avec des rafales de vent venant mettre à mal une classique cycliste belge, à quelques jours des monuments que sont le Tour des Flandres et Paris-Roubaix.

Cand-Wevelgem en pleine tempête

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Du sport à l'heure d'été.mp3 (290 Ko)

Nous sommes effectivement entrés dans la périodes dites des classiques "flamandes" (destinées aux rouleurs sur pavés et monts), opposées aux "wallonnes" (dédiées aux petites montagnes). Sortie d'hiver, ces premières classiques se disputent généralement par mauvais temps, mais rarement comme ce fut le cas ce dimanche, et ce Gand-Wevelgem d’anthologie.

Un tweet du coureur David Boucher

Habitués à la pluie, la neige et la grêle (certaines années), les cyclistes professionnels se battent également dans le vent. Mais lorsque les conditions atmosphériques allient plusieurs de ces éléments, tout en privilégiant les rafales de vent (de 90 à 100 km/h), cela n'a plus rien à voir avec le sport, mais bien avec l'extrême. Sur les routes flandriennes, entre Deinze (Gand) et Wevelgem en passant par le Nord de la France et le Mont Cassel, bon nombre de coureurs n'avaient pas que des fourmis dans les jambes. En fait, ils devaient tout tenter pour rester sur leurs machines, et ce ne fut pas simple. La vidéo (ci-dessous) de nos confrères de Sporza, montre à quel point -que l'on soit "vedette" ou simple "porteur de bidons"- cet exercice devenait compliqué, même pour des professionnels. Si les commentaires sont en néerlandais, les images parlent d'elles-mêmes. Chapeau à ces forçats de la route, et on signalera qu'aucun "accident" majeur n'est à enregistrer.

Les Diables Rouges comme les doigts de la main

Pas de tout ceci en match de qualification pour l'Euro 2016, qui se disputera en France l'an prochain, pour Diables Rouges rencontrant Chypre, ce samedi au Stade Roi Baudouin. Depuis la Coupe du Monde du Brésil, les hommes de Marc Wilmots offrirent du spectacle à leurs supporters, venus en nombre à Bruxelles. On sait qu'une polémique éclata au retour du Brésil, et de la "non-fête" des Diables, estimant ne pas pouvoir fêter une élimination en quart de finale. Et pourtant les fans les attendaient, et voulaient les remercier de leur très beau parcours. Depuis, l'appétit venant en mangeant, tout le monde au petit royaume pense dur comme fer voir cette jeune équipe aller encore plus loin dans l'hexagone, et pourquoi pas remporter l'enjeu final.

Dans la rencontre qui les opposaient à Chypre, les jeunes pousses belges firent nettement mieux que se défendre, et donnèrent une "petite" leçon de football à leurs adversaires. Un score de forfait (5-0) venait sanctionner cette partie, donnant la possibilité aux Belges de grimper à la seconde place du ranking FIFA. Maintenant, il faudra aller (ce mardi) confirmer face à Israël. La confiance est de mise, même si les acteurs ne peuvent être comparés. Le coach fédéral, après quelques critiques au vu des premiers matches de qualification fin 2014, retrouve par là même un certain aplomb, basé sur un équipe forte, qui doit -malgré quelques titulaires blessés, conduire les Diables Rouges vers les sommets européens.

Les buts: Fellaini (21e et 66e), Benteke (35e), Eden Hazard (67e) et Batshuayi (80e).

Un changement d'heure, un de plus

Entre les deux événements sportifs décrits plus avant, venait s'ajouter le fameux changement d'heures, pour nous recaler sur l'"été". Même si nous sommes habitués à ces pratiques, deux fois par an, on ne peut s'empêcher de se demander ce que cela représente réellement. Car, si on gagne une heure de clarté en fin de journée, on la perd le matin. Certains possèdent des explications aux nécessités de pratiquer de la sorte, nous n'en sommes pas convaincus. Les animaux, et principalement les vaches laitières, en souffrent, même si elles ne s'en plaignent pas outre mesure.
En conclusion, nous voulons bien faire des effort d'adaptation, mais alors tout le monde doit en faire, à commencer par le climat, qui visiblement à oublié de passer à l'heure d'été...