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Après huit ans de mandat suivant les quatre de son époux Nestor Kirchner, l'actuelle présidente Cristina Kirchner jouit encore d'une grande popularité (plus de 50%) auprès de la population argentine.
Avec une présidence caractérisée par une politique sociale forte, la défense des droits de l'Homme, un rejet du néolibéralisme et une opposition farouche à la politique nord-américaine, la présidente argentine est particulièrement populaire chez les classes les plus défavorisées. Parmi les classes moyennes à aisées, on lui reproche un certain populisme, sa diabolisation du libéralisme et sa mise en place d'un étatisme autoritaire qui étouffe le marché et ralenti la croissance.
Aujourd'hui, cette même croissance est en berne et la population souffre au quotidien d'une des inflations les plus élevées au monde (40%).
Néanmoins chacun de reconnaître que lorsque Nestor Kirchner arrive au pouvoir en 2003, l'Argentine se trouve dans une situation tragique après des années 90 néolibérales et dévastatrices qui ont mené à la crise de la dette de 2001. A cette époque, la moitié de la population a sombré dans la pauvreté. Aujourd’hui la dette représente 40% du PIB contre 166% en 2001 et le chômage est passé de 25% à 7%.
Pour le favori Daniel Scioli candidat de gauche du FPV (Frente para la Victoria), la coalition des partis autour de l'actuelle présidente, la popularité de cette dernière aura joué un rôle essentiel dans sa course pour la présidence.
Son principal rival, le conservateur Mauricio Macri (Cambiemos), a, quant à lui, axé sa campagne sur sa volonté d'opérer un changement radical afin de tourner définitivement la page du kirchenerisme. Avec pour promesse d'ouvrir le protectionnisme argentin vers plus de libéralisme, de combattre la corruption et de se rapprocher de Washington en payant les fonds dit vautours. Néanmoins, le candidat de droite s'est appliqué à modéré son discours en promettant lui aussi de maintenir la politique sociale de la présidente en poste.
En réalité les deux parlent de changement mais surtout sur le plan économique. Si Daniel Scioli promet qu'il sera graduel son opposant annonce des transformations rapides et plus profondes.
La question qui intéresse le plus les commentateurs étrangers est la place que donnera le nouveau président à l'Argentine sur le plan international et dans quelles mesures sera-t-il prêt à ouvrir son marché au niveau mondial.
Avec une présidence caractérisée par une politique sociale forte, la défense des droits de l'Homme, un rejet du néolibéralisme et une opposition farouche à la politique nord-américaine, la présidente argentine est particulièrement populaire chez les classes les plus défavorisées. Parmi les classes moyennes à aisées, on lui reproche un certain populisme, sa diabolisation du libéralisme et sa mise en place d'un étatisme autoritaire qui étouffe le marché et ralenti la croissance.
Aujourd'hui, cette même croissance est en berne et la population souffre au quotidien d'une des inflations les plus élevées au monde (40%).
Néanmoins chacun de reconnaître que lorsque Nestor Kirchner arrive au pouvoir en 2003, l'Argentine se trouve dans une situation tragique après des années 90 néolibérales et dévastatrices qui ont mené à la crise de la dette de 2001. A cette époque, la moitié de la population a sombré dans la pauvreté. Aujourd’hui la dette représente 40% du PIB contre 166% en 2001 et le chômage est passé de 25% à 7%.
Pour le favori Daniel Scioli candidat de gauche du FPV (Frente para la Victoria), la coalition des partis autour de l'actuelle présidente, la popularité de cette dernière aura joué un rôle essentiel dans sa course pour la présidence.
Son principal rival, le conservateur Mauricio Macri (Cambiemos), a, quant à lui, axé sa campagne sur sa volonté d'opérer un changement radical afin de tourner définitivement la page du kirchenerisme. Avec pour promesse d'ouvrir le protectionnisme argentin vers plus de libéralisme, de combattre la corruption et de se rapprocher de Washington en payant les fonds dit vautours. Néanmoins, le candidat de droite s'est appliqué à modéré son discours en promettant lui aussi de maintenir la politique sociale de la présidente en poste.
En réalité les deux parlent de changement mais surtout sur le plan économique. Si Daniel Scioli promet qu'il sera graduel son opposant annonce des transformations rapides et plus profondes.
La question qui intéresse le plus les commentateurs étrangers est la place que donnera le nouveau président à l'Argentine sur le plan international et dans quelles mesures sera-t-il prêt à ouvrir son marché au niveau mondial.