Don sang homosexuels.mp3 (410.91 Ko)
Le mardi 4 novembre 2015, la ministre française de la Santé, Marisol Touraine a annoncé que le don du sang allait être ouvert aux personnes homosexuelles au printemps 2016.
En effet, depuis 1983, les personnes homosexuelles ou bisexuelles étaient exclues du don sanguin car cette population était considérée à risque pour la prévalence du VIH. En avril dernier, la Cour de justice européenne a annoncé que la préférence sexuelle ne pouvait pas être un critère d'exclusion du don. La plupart des associations de défense des droits des personnes homosexuelles sont déçues par la décision de la ministre qu'ils trouvent hypocrite et toujours discriminante. En effet, les hommes gays et bi, n'ont toujours pas les mêmes obligations de donneurs que les hétérosexuels. La nouvelle réglementation donne maintenant accès au don les hommes n'ayant pas eu de relations sexuelles avec d'autres hommes lors des douze derniers mois, contre quatre mois pour les personnes hétérosexuelles. Le don de plasma, quant à lui, est ouvert aux hommes dont la situation sexuelle est stable depuis au moins quatre mois.
Ce texte avait déjà été modifié en 2002. Faisant un amalgame entre personne homosexuelle et gay, il était mal compris par le personnel de santé de l'EFS (Établissement français du sang), qui considérait l'interdiction valable également pour les femmes homosexuelles.
Face aux critiques essuyées par la ministre de la Santé, celle-ci, voulant se montrer rassurante, a déclaré vendredi au Huffington Post, que la mesure annoncée mercredi n'était qu'"une étape seulement dans un processus".
En effet, depuis 1983, les personnes homosexuelles ou bisexuelles étaient exclues du don sanguin car cette population était considérée à risque pour la prévalence du VIH. En avril dernier, la Cour de justice européenne a annoncé que la préférence sexuelle ne pouvait pas être un critère d'exclusion du don. La plupart des associations de défense des droits des personnes homosexuelles sont déçues par la décision de la ministre qu'ils trouvent hypocrite et toujours discriminante. En effet, les hommes gays et bi, n'ont toujours pas les mêmes obligations de donneurs que les hétérosexuels. La nouvelle réglementation donne maintenant accès au don les hommes n'ayant pas eu de relations sexuelles avec d'autres hommes lors des douze derniers mois, contre quatre mois pour les personnes hétérosexuelles. Le don de plasma, quant à lui, est ouvert aux hommes dont la situation sexuelle est stable depuis au moins quatre mois.
Ce texte avait déjà été modifié en 2002. Faisant un amalgame entre personne homosexuelle et gay, il était mal compris par le personnel de santé de l'EFS (Établissement français du sang), qui considérait l'interdiction valable également pour les femmes homosexuelles.
Face aux critiques essuyées par la ministre de la Santé, celle-ci, voulant se montrer rassurante, a déclaré vendredi au Huffington Post, que la mesure annoncée mercredi n'était qu'"une étape seulement dans un processus".