Drame du Rana Plaza.mp3 (165.92 Ko)
Les multinationales impliquées comptent encore leurs sous pour indemniser les victimes.
Et la plainte déposée par le collectif Éthique sur l'étiquette, Sherpa et Peuples Solidaires - ActionAid France à l’encontre d’Auchan pour pratique commerciale trompeuse a été classée sans suite.
En effet, à ce jour la responsabilité des grandes marques internationales pour lesquelles travaillaient les usines de confection du Rana Plaza ne peut être établie en l’absence de cadre juridique adapté.
En France, une avancée décisive a été obtenue, avec l’adoption en première lecture de la loi sur le devoir de vigilance par l’Assemblée Nationale le 30 mars 2015, fruit d’un patient travail de la société civile et de députés tenaces. Cette nouvelle obligation de prévention et de respect des droits humains par les grandes multinationales pourrait néanmoins rester lettre morte et ne jamais entrer en vigueur si la loi n’est pas examinée au Sénat.
Or la volonté du gouvernement de faire aboutir ce texte est loin d’être évidente. Interrogé en séance par Dominique Potier, rapporteur de la proposition de loi, Jean-Marie Le Guen, Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement, s’est bien gardé d’annoncer un calendrier.
Et la plainte déposée par le collectif Éthique sur l'étiquette, Sherpa et Peuples Solidaires - ActionAid France à l’encontre d’Auchan pour pratique commerciale trompeuse a été classée sans suite.
En effet, à ce jour la responsabilité des grandes marques internationales pour lesquelles travaillaient les usines de confection du Rana Plaza ne peut être établie en l’absence de cadre juridique adapté.
En France, une avancée décisive a été obtenue, avec l’adoption en première lecture de la loi sur le devoir de vigilance par l’Assemblée Nationale le 30 mars 2015, fruit d’un patient travail de la société civile et de députés tenaces. Cette nouvelle obligation de prévention et de respect des droits humains par les grandes multinationales pourrait néanmoins rester lettre morte et ne jamais entrer en vigueur si la loi n’est pas examinée au Sénat.
Or la volonté du gouvernement de faire aboutir ce texte est loin d’être évidente. Interrogé en séance par Dominique Potier, rapporteur de la proposition de loi, Jean-Marie Le Guen, Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement, s’est bien gardé d’annoncer un calendrier.