Au cours des trois derniers mois, les tensions ont augmenté au nord du pays, dans le gouvernorat de Saada, avec des affrontements armés. Les températures très froides ont aggravé cette situation, les récoltes sont endommagées, les moyens de subsistance des personnes - qui sont déjà les plus défavorisées - risquent d’être détruits.
Le CICR relate qu'au sud de Saada, dans le gouvernorat d'Amran, "des milliers de personnes sont encore tributaires de l’aide humanitaire du CICR, notamment de l'eau potable dont quelque 11.200 personnes déplacées et habitants bénéficient régulièrement. Pour aider à préserver les moyens de subsistance - et donc la vie - de plus de 10.000 personnes vulnérables dans les districts de Harf Sufyan et d’al-Asha, dans le gouvernorat d'Amran, au nord du pays, le CICR a traité 43.000 animaux contre les vers à vis, un parasite mortel transmissible à l'homme. Bien que la plupart des personnes du gouvernorat vivent de l'agriculture, la majorité de celles qui vivent à Harf Sufyan, à al-Asha et ailleurs au nord d'Amran comptent sur le bétail comme principale source de revenu. La vente d'un mouton ou d’une chèvre, par exemple, permet de gagner l'équivalent de 80 à 100 dollars US, ce qui permet de nourrir une famille de sept personnes pendant deux semaines. Une vache vaut au moins 500 dollars US, sans compter la valeur du lait qu'elle produit. À ce jour, au moins 10.200 personnes ont bénéficié de la campagne de traitement contre les vers à vis."
Le CICR relate qu'au sud de Saada, dans le gouvernorat d'Amran, "des milliers de personnes sont encore tributaires de l’aide humanitaire du CICR, notamment de l'eau potable dont quelque 11.200 personnes déplacées et habitants bénéficient régulièrement. Pour aider à préserver les moyens de subsistance - et donc la vie - de plus de 10.000 personnes vulnérables dans les districts de Harf Sufyan et d’al-Asha, dans le gouvernorat d'Amran, au nord du pays, le CICR a traité 43.000 animaux contre les vers à vis, un parasite mortel transmissible à l'homme. Bien que la plupart des personnes du gouvernorat vivent de l'agriculture, la majorité de celles qui vivent à Harf Sufyan, à al-Asha et ailleurs au nord d'Amran comptent sur le bétail comme principale source de revenu. La vente d'un mouton ou d’une chèvre, par exemple, permet de gagner l'équivalent de 80 à 100 dollars US, ce qui permet de nourrir une famille de sept personnes pendant deux semaines. Une vache vaut au moins 500 dollars US, sans compter la valeur du lait qu'elle produit. À ce jour, au moins 10.200 personnes ont bénéficié de la campagne de traitement contre les vers à vis."