Des campagnes pour décourager le phénomène "enfants soldats"
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Pour soutenir cette campagne le Président de la République démocratique du Congo (RDC) Joseph Kabila a nommé une conseillère présidentielle pour combattre la violence sexuelle et le recrutement d'enfants. En septembre 2015, le gouvernement a adopté une feuille de route pour accélérer la mise en œuvre de son plan d'action.
A côté de ces chiffres qui interpellent, la Monusco révèle des résultats encourageants pour la RDC. Au cours de sa conférence de presse du mercredi 15 juin 2016, la Monusco a fait savoir que le gouvernement de la RDC, avec l’appui de l’ONU, a réussi à éliminer le recrutement officiel d'enfants par l'armée nationale. La mission onusienne note avec beaucoup de satisfaction les avancées notables enregistrées dans le domaine de la lutte contre l’impunité. Dans les mois à venir, le premier procès au niveau national condamnant le recrutement et l’utilisation d’enfants par un commandant d'un groupe armé, devrait débuter dans le Nord-Kivu.
En dépit des résultats encourageants du gouvernement congolais, les groupes armés sont en tête de liste des auteurs de recrutement d’enfants, selon la Monusco, dans la partie Est de la RDC qui regorge d'une cinquantaine de groupes armés encore actifs. Chaque année, on dénombre des centaines d'enfants qui en sont victimes. Durant le premier trimestre de l’année 2016, la Monusco a documenté 457 enfants (68 filles, 389 garçons) associés à des groupes armés et utilisés comme combattants ou dans d’autres rôles d’appui aux combattants, y compris, mais pas uniquement, escorte, cuisinier, domestique, messager, porteur, etc.
A côté de ces chiffres qui interpellent, la Monusco révèle des résultats encourageants pour la RDC. Au cours de sa conférence de presse du mercredi 15 juin 2016, la Monusco a fait savoir que le gouvernement de la RDC, avec l’appui de l’ONU, a réussi à éliminer le recrutement officiel d'enfants par l'armée nationale. La mission onusienne note avec beaucoup de satisfaction les avancées notables enregistrées dans le domaine de la lutte contre l’impunité. Dans les mois à venir, le premier procès au niveau national condamnant le recrutement et l’utilisation d’enfants par un commandant d'un groupe armé, devrait débuter dans le Nord-Kivu.
En dépit des résultats encourageants du gouvernement congolais, les groupes armés sont en tête de liste des auteurs de recrutement d’enfants, selon la Monusco, dans la partie Est de la RDC qui regorge d'une cinquantaine de groupes armés encore actifs. Chaque année, on dénombre des centaines d'enfants qui en sont victimes. Durant le premier trimestre de l’année 2016, la Monusco a documenté 457 enfants (68 filles, 389 garçons) associés à des groupes armés et utilisés comme combattants ou dans d’autres rôles d’appui aux combattants, y compris, mais pas uniquement, escorte, cuisinier, domestique, messager, porteur, etc.