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Les militants pour la protection des animaux au Moyen Orient s’indignent devant la flambée des achats d’animaux sauvages aux Émirats Arabes Unis. Les conditions de détention sont jugées inacceptables par les spécialistes, et les dérives publiques représentent un vrai risque pour la population.
D’après le Dr. Reza Khan, spécialiste de la vie animale sauvage et des zoos au Département des parcs publics de Dubaï, cet acte relèverait d’un problème d’ego, d’un besoin d’impressionner l’entourage, au même titre qu’une grosse voiture.
Le lieutenant-colonel Awadh Saleh Al Kindi tient le même discours: "Malheureusement, ils servent de purs symboles pour certains propriétaires. Ces propriétaires d'animaux exotiques ne réalisent pas qu'ils mettent les résidents en danger et qu'ils contribuent au commerce illégal des bêtes sauvages".
Les vétérinaires eux aussi montent au créneau face à l'explosion des permis délivrés pour posséder de tels animaux.
Chaque semaine, la presse se fait l’écho d’une nouvelle affaire. La plupart du temps, il s’agit d’un animal sauvage égaré et apeuré retrouvé en pleine ville.
La semaine passée, un singe a été saoulé à la vodka dans un nightclub, le Murooj Rotana Vanity. Les photos ont fait le tour du Net et scandalisé les associations locales de protection des animaux.
L’année dernière, il s’agissait d’un léopard, échappé du jardin de son propriétaire en s’arrachant aux chaînes qui le retenaient.
Plus récemment encore, une nouvelle photo de véhicule avec à bord un tigre, prise dans le quartier de la Marina, a circulé sur les réseaux sociaux.
La prolifération de zoos privés pose un sérieux problème aux autorités, semble-t-il impuissantes à endiguer le phénomène.
Pour 3000 euros seulement, l’acquisition d’un animal sauvage est possible en toute légalité, avec l’approbation du gouvernement.
Au regard de la loi, il n’est pas interdit de posséder un tel animal dans son jardin. En revanche, exposer son animal publiquement constitue une infraction passible de 50.000 euros d’amende et pouvant aller jusqu’à 6 mois de prison.
D’après le Dr. Reza Khan, spécialiste de la vie animale sauvage et des zoos au Département des parcs publics de Dubaï, cet acte relèverait d’un problème d’ego, d’un besoin d’impressionner l’entourage, au même titre qu’une grosse voiture.
Le lieutenant-colonel Awadh Saleh Al Kindi tient le même discours: "Malheureusement, ils servent de purs symboles pour certains propriétaires. Ces propriétaires d'animaux exotiques ne réalisent pas qu'ils mettent les résidents en danger et qu'ils contribuent au commerce illégal des bêtes sauvages".
Les vétérinaires eux aussi montent au créneau face à l'explosion des permis délivrés pour posséder de tels animaux.
Chaque semaine, la presse se fait l’écho d’une nouvelle affaire. La plupart du temps, il s’agit d’un animal sauvage égaré et apeuré retrouvé en pleine ville.
La semaine passée, un singe a été saoulé à la vodka dans un nightclub, le Murooj Rotana Vanity. Les photos ont fait le tour du Net et scandalisé les associations locales de protection des animaux.
L’année dernière, il s’agissait d’un léopard, échappé du jardin de son propriétaire en s’arrachant aux chaînes qui le retenaient.
Plus récemment encore, une nouvelle photo de véhicule avec à bord un tigre, prise dans le quartier de la Marina, a circulé sur les réseaux sociaux.
La prolifération de zoos privés pose un sérieux problème aux autorités, semble-t-il impuissantes à endiguer le phénomène.
Pour 3000 euros seulement, l’acquisition d’un animal sauvage est possible en toute légalité, avec l’approbation du gouvernement.
Au regard de la loi, il n’est pas interdit de posséder un tel animal dans son jardin. En revanche, exposer son animal publiquement constitue une infraction passible de 50.000 euros d’amende et pouvant aller jusqu’à 6 mois de prison.