Depuis quelques mois, l’opinion assiste à des scènes de désolation tant au Nord qu’au Sud Kivu. Déplacement massif des populations fuyant les exactions des hommes en armes, villages incendiés, femmes et filles violées, bref, tout ce qu’il faut pour parler d’une catastrophe humanitaire. Le gouvernement congolais multiplie les rappels à l’ordre et les mises en gardes mais sur le terrain aucune évolution sensible n’est notée. La dernière démonstration de la capacité de nuisance des rebelles des FDLR a été faite le 30 juin dernier au Nord Kivu alors que les congolais célébraient le 49è anniversaire de leur indépendance. Cet acte de terrorisme comme l’a dit le professeur Elikia Mbokolo, a fait une douzaine de morts dont cinq éléments rebelles et sept soldats gouvernementaux.