Tennis fauteuil roulant.m4a (2.32 Mo)
Olivier, vous qui êtes habitué à jouer au tennis en France, pouvez-vous nous expliquer la genèse du projet?
Cela vient d’échanges datant de plusieurs d’années avec notre coach Martin Afakem qui est Camerounais. Il nous a sensibilisé aux caractéristiques propres de son pays, aux conditions difficiles pour les PMR (personne à mobilité réduite). Ainsi, fin 2017, on a dit banco pour tenter l’aventure et travailler sur l’inclusion sociale par le tennis au Cameroun.
Ce qui a été le plus compliqué ce fut de trouver des partenaires pour couvrir tout ou une partie d’un budget de 26.000€ (gros travail auprès des entreprises, démarches ardues car souvent des retours très positifs mais comme le projet se passait hors de France, on a eu très peu d’aide!).
De files en aiguille, le projet a évolué par l’engagement de la FFT (Fédération Française de Tennis) à nos côtés pour entamer une nouvelle politique vers les pays francophones.
Comment avez-vous trouvé la structure pour organiser le stage?
Le Noah Country club s’est montré intéressé pour accueillir ce projet. J’ai rencontré plusieurs fois Yannick pour lui expliquer le contenu et les objectifs. J’ai travaillé ensuite avec Seka le beau-frère de Yannick qui gère le club depuis le décès de Zacharie, le père de Yannick.
Comment s’est passé le séjour en Afrique?
Le séjour en Afrique a été fantastique, découvrir un pays avec tant de richesse dans le cœur mais si peu de richesse économique. Chaque moment a été pour nous une leçon de vie, vivre heureux avec rien, avoir toujours le sourire et l’envie d’aider l’autre. Il a fallu s’habituer à la vie quotidienne pas d’eau chaude, pas toujours d’électricité, une humidité incroyable, une circulation anarchique en voiture sur des routes cabossées ou en terre… que d’émotions réciproques avec nos potes, il suffisait de voir les yeux rouges de tout le monde lors de l’au revoir.
Il y aura-t-il d’autres actions avec le Cameroun?
Oui, avec la FFT nous allons mettre en œuvre chaque année ce type d’actions avec comme objectif de faire de Yaoundé la capitale du tennis fauteuil de l’Afrique francophone. À long terme, l’objectif est de former des joueurs de haut niveau afin qu'ils puissent participer aux plus grands évènements sportifs comme les Jeux Paralympiques et d’entrevoir un premier tournoi au Cameroun.
Quelle conclusion tirez-vous de cette expérience?
C'était une expérience humaine extraordinaire, comment avec presque rien construire et vivre dans la joie et la bonne humeur. Une leçon de vie pour nous tout simplement. En Afrique, rien n’est inaccessible pour nous personne handicapée mais les Camerounais vous donnent accès à tout!
Cela vient d’échanges datant de plusieurs d’années avec notre coach Martin Afakem qui est Camerounais. Il nous a sensibilisé aux caractéristiques propres de son pays, aux conditions difficiles pour les PMR (personne à mobilité réduite). Ainsi, fin 2017, on a dit banco pour tenter l’aventure et travailler sur l’inclusion sociale par le tennis au Cameroun.
Ce qui a été le plus compliqué ce fut de trouver des partenaires pour couvrir tout ou une partie d’un budget de 26.000€ (gros travail auprès des entreprises, démarches ardues car souvent des retours très positifs mais comme le projet se passait hors de France, on a eu très peu d’aide!).
De files en aiguille, le projet a évolué par l’engagement de la FFT (Fédération Française de Tennis) à nos côtés pour entamer une nouvelle politique vers les pays francophones.
Comment avez-vous trouvé la structure pour organiser le stage?
Le Noah Country club s’est montré intéressé pour accueillir ce projet. J’ai rencontré plusieurs fois Yannick pour lui expliquer le contenu et les objectifs. J’ai travaillé ensuite avec Seka le beau-frère de Yannick qui gère le club depuis le décès de Zacharie, le père de Yannick.
Comment s’est passé le séjour en Afrique?
Le séjour en Afrique a été fantastique, découvrir un pays avec tant de richesse dans le cœur mais si peu de richesse économique. Chaque moment a été pour nous une leçon de vie, vivre heureux avec rien, avoir toujours le sourire et l’envie d’aider l’autre. Il a fallu s’habituer à la vie quotidienne pas d’eau chaude, pas toujours d’électricité, une humidité incroyable, une circulation anarchique en voiture sur des routes cabossées ou en terre… que d’émotions réciproques avec nos potes, il suffisait de voir les yeux rouges de tout le monde lors de l’au revoir.
Il y aura-t-il d’autres actions avec le Cameroun?
Oui, avec la FFT nous allons mettre en œuvre chaque année ce type d’actions avec comme objectif de faire de Yaoundé la capitale du tennis fauteuil de l’Afrique francophone. À long terme, l’objectif est de former des joueurs de haut niveau afin qu'ils puissent participer aux plus grands évènements sportifs comme les Jeux Paralympiques et d’entrevoir un premier tournoi au Cameroun.
Quelle conclusion tirez-vous de cette expérience?
C'était une expérience humaine extraordinaire, comment avec presque rien construire et vivre dans la joie et la bonne humeur. Une leçon de vie pour nous tout simplement. En Afrique, rien n’est inaccessible pour nous personne handicapée mais les Camerounais vous donnent accès à tout!