CYP2E1 serait parmi les gènes de quelques 10 à 20 % de la population, il ferait ressentir plus fortement les effets de l'alcool, avec un sentiment d’ébriété plus important, ce qui réduirait le risque de devenir alcoolique.*
Les chercheurs ont effectué des tests sur 200 patients ayant au moins un parent alcoolique car ce facteur multiplie par quatre le risque de développer la dépendance de l'alcool. Ils devaient boire trois verres et en fonction de leur réaction, les chercheurs ont pu déterminer dans quelle région du cerveau se trouvaient les gènes concernés. Ainsi, ils ont conclu dans le rapport que le CYP2E1 lancerait la production d'une autre enzyme que le foie, pour métaboliser l'alcool plus vite, ce qui a pour résultat d'être ivre plus rapidement.
Les chercheurs n'envisagent pas de créer une pilule qui permettrait de se saouler, ils travaillent sur un médicament contre l'alcoolisme. Comme le souligne le Docteur Kirk Wilhelmsen, qui a mené cette étude co-financée par le National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism (NIH) publiée dans la version en ligne de la revue scientifique Alcoholism: Clinical and Experimental Research (ACER) ce 19 octobre: "L'alcoolisme est une maladie très complexe et il y a un grand nombre de raisons compliquées pour lesquelles les gens boivent et les effets de cette variante génétique pourraient seulement n'être qu'une de ces raisons".
* Des études antérieures ont montré que les personnes qui réagissent fortement à l'alcool sont moins susceptibles de devenir alcoolo-dépendants.
Les chercheurs ont effectué des tests sur 200 patients ayant au moins un parent alcoolique car ce facteur multiplie par quatre le risque de développer la dépendance de l'alcool. Ils devaient boire trois verres et en fonction de leur réaction, les chercheurs ont pu déterminer dans quelle région du cerveau se trouvaient les gènes concernés. Ainsi, ils ont conclu dans le rapport que le CYP2E1 lancerait la production d'une autre enzyme que le foie, pour métaboliser l'alcool plus vite, ce qui a pour résultat d'être ivre plus rapidement.
Les chercheurs n'envisagent pas de créer une pilule qui permettrait de se saouler, ils travaillent sur un médicament contre l'alcoolisme. Comme le souligne le Docteur Kirk Wilhelmsen, qui a mené cette étude co-financée par le National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism (NIH) publiée dans la version en ligne de la revue scientifique Alcoholism: Clinical and Experimental Research (ACER) ce 19 octobre: "L'alcoolisme est une maladie très complexe et il y a un grand nombre de raisons compliquées pour lesquelles les gens boivent et les effets de cette variante génétique pourraient seulement n'être qu'une de ces raisons".
* Des études antérieures ont montré que les personnes qui réagissent fortement à l'alcool sont moins susceptibles de devenir alcoolo-dépendants.