De l'Egypte ancienne à l'Amérique latine à la maison de la photographie à Budapest.m4a (1.75 Mo)
Le photographe Mai Manó, 1855–1917, est notamment un des fondateurs de l'Association des photographes hongrois dont le siège se trouvait justement 20 Nagymező.
L’exposition actuelle qui s’y tient jusqu'au 4 octobre, il faut donc en profiter rapidement, se compose de deux parties, Elles ont en commun de présenter des photographies de voyage au milieu du XIXe siècle qui donnent un aperçu de ce qu’était alors la technique du daguerréotype.
"L’Égypte au temps de Flaubert" rappelle que l’on voyageait déjà dans ce pays et qu’il attirait les célébrités, la campagne d’Égypte de Bonaparte l’ayant en quelque sorte mis à la mode. On peut voir des photographies de Maxime du Camp, ami d’enfance de Flaubert et son compagnon de voyage, mais aussi de Félix Teynard, Louis le Clercq ou Francis Frith, ainsi que d’anonymes. Ce "Voyage en Égypte" de Gustave Flaubert sera écrit en 1851 mais il ne fut publié qu’à titre posthume en 1881. Durant ce voyage, Flaubert prenait des notes et Du Camp des clichés, Pyramides, Abou Simbel, Le Caire, on aperçoit même Flaubert, barbu et en djellaba dans le jardin d’une maison privée. Les deux amis n’ont pas trente ans. Ils étaient parrainés par plusieurs ministères et avaient quitté Marseille le 4 novembre 1849 à bord du Nil et avaient débarqué à Alexandrie le 15 novembre suivant. Maxime du Camp a été le premier à rapporter de son voyage des négatifs sur papier. Le voyage s'acheva au printemps 1851 et après l'Egypte les deux compagnons visitèrent le Liban, la Palestine, Rhodes, Constantinople, la Grèce et l'Italie. Heureuse époque où l'on prenait son temps pour connaître les pays!
La seconde exposition "Souvenirs d'un voyage en Amérique", présente des photos prises par le Hongrois Pál Rosti né en 1830. Le jeune aristocrate de 21 ans, digne successeur du naturaliste allemand Alexander von Humboldt embarque le 4 août 1856 au Havre pour New York, voyage aux États-Unis et arrive à Cuba en janvier 1857. Il visite l’île puis se rend au Venezuela et au Mexique.
Partout, il photographie, couvents, palais et parcs, et recueille des objets. Lui aussi tient un journal de son voyage. Il quitte Veracruz le 7 avril 1858 et débarque le 8 août 1858 à Southampton. Il compose un album avec ses photographies, se rend à Berlin et le 1er novembre 1858 en offre un exemplaire de quarante-sept vues à Alexander von Humboldt âgé de 90 ans qui devait mourir quelques mois plus tard. Au début de 1859, Rosti expose ses photographies de Cuba, du Venezuela et du Mexique au Casino National de Budapest.
Quatre albums de ses photographies sont connus actuellement, trois sont conservés en Hongrie. L’un se trouve à la Maison de la photographie, l’exemplaire de la Bibliothèque nationale Széchenyi avait été initialement remis au Musée national hongrois et le troisième est à l'Institut géophysique Loránd Eötvös. L’album offert à Humboldt appartient au Ludwig Museum de Cologne. Le contenu des trois albums de Hongrie n'est pas absolument identique, on y trouve de 40 à 47 vues selon les exemplaires.
L’exposition actuelle qui s’y tient jusqu'au 4 octobre, il faut donc en profiter rapidement, se compose de deux parties, Elles ont en commun de présenter des photographies de voyage au milieu du XIXe siècle qui donnent un aperçu de ce qu’était alors la technique du daguerréotype.
"L’Égypte au temps de Flaubert" rappelle que l’on voyageait déjà dans ce pays et qu’il attirait les célébrités, la campagne d’Égypte de Bonaparte l’ayant en quelque sorte mis à la mode. On peut voir des photographies de Maxime du Camp, ami d’enfance de Flaubert et son compagnon de voyage, mais aussi de Félix Teynard, Louis le Clercq ou Francis Frith, ainsi que d’anonymes. Ce "Voyage en Égypte" de Gustave Flaubert sera écrit en 1851 mais il ne fut publié qu’à titre posthume en 1881. Durant ce voyage, Flaubert prenait des notes et Du Camp des clichés, Pyramides, Abou Simbel, Le Caire, on aperçoit même Flaubert, barbu et en djellaba dans le jardin d’une maison privée. Les deux amis n’ont pas trente ans. Ils étaient parrainés par plusieurs ministères et avaient quitté Marseille le 4 novembre 1849 à bord du Nil et avaient débarqué à Alexandrie le 15 novembre suivant. Maxime du Camp a été le premier à rapporter de son voyage des négatifs sur papier. Le voyage s'acheva au printemps 1851 et après l'Egypte les deux compagnons visitèrent le Liban, la Palestine, Rhodes, Constantinople, la Grèce et l'Italie. Heureuse époque où l'on prenait son temps pour connaître les pays!
La seconde exposition "Souvenirs d'un voyage en Amérique", présente des photos prises par le Hongrois Pál Rosti né en 1830. Le jeune aristocrate de 21 ans, digne successeur du naturaliste allemand Alexander von Humboldt embarque le 4 août 1856 au Havre pour New York, voyage aux États-Unis et arrive à Cuba en janvier 1857. Il visite l’île puis se rend au Venezuela et au Mexique.
Partout, il photographie, couvents, palais et parcs, et recueille des objets. Lui aussi tient un journal de son voyage. Il quitte Veracruz le 7 avril 1858 et débarque le 8 août 1858 à Southampton. Il compose un album avec ses photographies, se rend à Berlin et le 1er novembre 1858 en offre un exemplaire de quarante-sept vues à Alexander von Humboldt âgé de 90 ans qui devait mourir quelques mois plus tard. Au début de 1859, Rosti expose ses photographies de Cuba, du Venezuela et du Mexique au Casino National de Budapest.
Quatre albums de ses photographies sont connus actuellement, trois sont conservés en Hongrie. L’un se trouve à la Maison de la photographie, l’exemplaire de la Bibliothèque nationale Széchenyi avait été initialement remis au Musée national hongrois et le troisième est à l'Institut géophysique Loránd Eötvös. L’album offert à Humboldt appartient au Ludwig Museum de Cologne. Le contenu des trois albums de Hongrie n'est pas absolument identique, on y trouve de 40 à 47 vues selon les exemplaires.