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David Cameron: 'Il ne s'agit pas de politique, ni de manifestation mais de vol'


Par Rédigé le 11/08/2011 (dernière modification le 11/08/2011)

Ce n'est pas que Londres la capitale qui est touchée par cette vague de révolte, mais aussi Manchester, Nottingham, Birmingham, Liverpool, Salford, Bristol et Gloucester qui ont été le théâtre d'affrontements violents et de pillages.


Et si ce soulèvement du peuple anglais représentait bien plus que des vols: un mal-être de ses concitoyens ?

Même si depuis hier soir il y a l'accalmie, constatée par les journalistes, plus par la pluie et le renfort de police que par l'abdication des manifestants, resteront dans toute l'Angleterre les stigmates de la violences, des blessés et des morts en ce début de mois d'août 2011.
Et malgré ces signes de retour à la normale, les risques de dérapage demeurent, c'est ainsi que la ligue anglaise de football à reporté le match de la première journée du championnat d'Angleterre ce samedi à Londres entre Everton et Tottenham.

A l'origine des troubles : la mort d'un jeune métis de 29 ans, Mark Duggan, tué par la police londonienne, fait lequel n'est pas sans rappeler les émeutes qui ont éclaté en France en 2005 après la mort de deux jeunes poursuivis par la police en banlieue parisienne. La jeunesse, questionnée sur ces déploiements de violence, a le même leitmotif récurant pour le justifier: "le désœuvrement social dans lequel ils se trouvent".

Alors la parade des sondages pour ne pas voir la vérité en face, sera-t-elle suffisante avec les déclarations du premier ministre pour calmer la colère ? Peut-être... mais il faudra se souvenir que le mal-être de la société du XXIe siècle existe aussi en Europe.

Un sondage, paru hier, dresse le tableau des réactions en Angleterre : seuls 8% des Britanniques pensent que c'est la politique d'austérité qui a entraîné les émeutes; la majorité accuse la criminalité (42%) et la culture des gangs (26%); 5% désignent le chômage, et la même proportion les tensions raciales. Reste une critique qui emporte la majorité (57 %) : le gouvernement a mal géré la crise, la plus violente que l'Angleterre ait connue depuis les affrontements ethniques de Brixton, dans les années 1980.
david_cameron.mp3 David_Cameron.mp3  (440.94 Ko)









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