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Hors d’Afrique, la situation est la même si elle n’est pas pire dans les autres pays pétroliers. Dans le Caucase, les nombreux conflits qui affectent la Géorgie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan sont en grande partie dus aux rivalités russo-américaines sur fond de grand jeu pétrolier. En Asie Centrale, le commerce du pétrole ainsi que les projets de gazoducs et oléoducs sont à l’origine des compétitions entre les grandes puissances au Turkménistan, en Ouzbékistan, au Kazakhstan, au Kirghizistan et au Tadjikistan. Au Moyen Orient, la situation est encore plus dramatique car on ne compte pas le nombre de guerres et autres conflits sur fond d’enjeux pétroliers. On peut mentionner les 2 guerres du golfe c’est-à-dire celle de 1991 pour libérer le Koweït envahi par l’Irak et celle de 2003 déclenchée par les États-Unis de George Walker Bush pour soi-disant dépouiller l’Irak de ses armes de destruction massive alors que c’était pour faire main basse sur le pétrole irakien.
En définitive, le pétrole qui apporte aussi bien le bonheur que le malheur est une source d’énergie fossile dont les ressources sont appelées à s’épuiser dans quelques décennies. Mais malgré la préparation de l’après pétrole qui se manifeste par le recours aux agrocarburants, à l’énergie solaire et éolienne,aux voitures électriques et à l’énergie nucléaire malgré ses dangers, il apparaît que les besoins énergétiques mondiaux continueront de croitre et le pétrole restera la principale source d’énergie pour des décennies encore.