Reconsidérer en profondeur le modèle de la chronologie.
Il s’agit d’un moment historique qui impose à tous la responsabilité d’établir les fondations d’un nouveau modèle économique, de diffusion et de production cinématographique et d’en inventer une nouvelle architecture. Dans cet esprit, il faut, estime la profession "que toutes nouvelles technologies soient une chance pour la production et la diffusion de nos œuvres, et non qu’elles puissent les mettre en péril".
Dans ce cadre, les réalisateurs désirent que l’accord qui sera conclu, entre France Télécom et le cinéma français dans les prochaines semaines, "soit un accord juste, équilibré et historique. Car à travers lui, c'est une porte qui s'ouvre vers un nouveau modèle de financement par les opérateurs télécom, en prenant garde à ce qu'un abonné, aussi mobile soit-il, ne soit pas considéré comme un demi abonné regardant nos films d'un seul œil".
Par ailleurs, comme l'a évoqué le Ministre de la Culture et de la Communication, devant la multiplication des modes de diffusion de nos œuvres, l'ARP attend que le législateur propose un cadre pertinent et rémunérateur régulant les nouveaux schémas non linéaires que proposent les chaînes payantes. "Il nous faut aussi continuer à réfléchir à l’adaptation du droit d’auteur au paysage qui se dessine dans cette perspective, Il est impératif que les conclusions du rapport Bonnel aboutissent avant la fin de l’année à des mesures concrètes décidées par le CNC" ajoute l'ARP.
Les producteurs présents à Dijon envisagent désormais la mise en place d'un système d'audit par tirage au sort, la prise en compte du crédit d'impôt dans l'amortissement du coût du film et qu'ils soient ouverts à une réflexion constructive sur la nature du fond de soutien. Ce n'est qu'au prix de la transparence que la confiance entre les réalisateurs et producteurs ne se rétablira. Face à la multiplication des fenêtres de diffusion des films, l’accord de juillet dernier sur le réaménagement de la chronologie des médias manque de perspectives et d’ambition.
Le paysage cinématographique actuel impose de reconsidérer en profondeur le modèle de la chronologie. "La salle de cinéma est naturellement la première destination de nos oeuvres. A la veille de leur passage au numérique, nous sommes inquiets et solidaires avec la petite et moyenne exploitation. Pas de Cinéma sans Cinéma. (Et vice versa...)".
Les réalisateurs, producteurs, distributeurs, exploitants, éditeurs de services en ligne, doivent expérimenter de nouvelles façons de sortir et d’exploiter les films. Ainsi, toutes les fenêtres de diffusion pourraient devenir des opportunités les unes pour les autres, dont les œuvres seraient les premières bénéficiaires. Bref, le moment est venu pour les politiques de se positionner clairement face aux défis d'Internet sans craindre la puissance de quelques acteurs mondiaux.
Dans ce cadre, les réalisateurs désirent que l’accord qui sera conclu, entre France Télécom et le cinéma français dans les prochaines semaines, "soit un accord juste, équilibré et historique. Car à travers lui, c'est une porte qui s'ouvre vers un nouveau modèle de financement par les opérateurs télécom, en prenant garde à ce qu'un abonné, aussi mobile soit-il, ne soit pas considéré comme un demi abonné regardant nos films d'un seul œil".
Par ailleurs, comme l'a évoqué le Ministre de la Culture et de la Communication, devant la multiplication des modes de diffusion de nos œuvres, l'ARP attend que le législateur propose un cadre pertinent et rémunérateur régulant les nouveaux schémas non linéaires que proposent les chaînes payantes. "Il nous faut aussi continuer à réfléchir à l’adaptation du droit d’auteur au paysage qui se dessine dans cette perspective, Il est impératif que les conclusions du rapport Bonnel aboutissent avant la fin de l’année à des mesures concrètes décidées par le CNC" ajoute l'ARP.
Les producteurs présents à Dijon envisagent désormais la mise en place d'un système d'audit par tirage au sort, la prise en compte du crédit d'impôt dans l'amortissement du coût du film et qu'ils soient ouverts à une réflexion constructive sur la nature du fond de soutien. Ce n'est qu'au prix de la transparence que la confiance entre les réalisateurs et producteurs ne se rétablira. Face à la multiplication des fenêtres de diffusion des films, l’accord de juillet dernier sur le réaménagement de la chronologie des médias manque de perspectives et d’ambition.
Le paysage cinématographique actuel impose de reconsidérer en profondeur le modèle de la chronologie. "La salle de cinéma est naturellement la première destination de nos oeuvres. A la veille de leur passage au numérique, nous sommes inquiets et solidaires avec la petite et moyenne exploitation. Pas de Cinéma sans Cinéma. (Et vice versa...)".
Les réalisateurs, producteurs, distributeurs, exploitants, éditeurs de services en ligne, doivent expérimenter de nouvelles façons de sortir et d’exploiter les films. Ainsi, toutes les fenêtres de diffusion pourraient devenir des opportunités les unes pour les autres, dont les œuvres seraient les premières bénéficiaires. Bref, le moment est venu pour les politiques de se positionner clairement face aux défis d'Internet sans craindre la puissance de quelques acteurs mondiaux.