Triple fracture du genou droit, hospitalisation d'une semaine et invalidité à 100%, telles en avaient été les conséquences. Le 28 octobre, son avocat avait demandé aux trois juges de la 1e chambre civile du Tribunal de grand instance de Reims, que le restaurant soit reconnu responsable de la chute de sa cliente et réclamé 50 000 euros de provision à valoir sur l'indemnité ainsi qu'une expertise médicale pour évaluer le préjudice. Il invoquait l’article 1384 alinéa 1 du Code Civil.
Certains n'ont pas manqué de faire remarquer que cette habitude de porter plainte pour le moindre ennui nous venait des États-Unis où là-bas on est toujours prêt à poursuivre en justice. On se souvient de cet établissement de restauration rapide condamné à verser quelque 600.000 $ à une femme qui s’était brûlée avec un café… Et d'aucuns d'ajouter qu'où qu'on aille, il y a toujours un avocat embusqué, prêt à plaider et à demander de forts dédommagements dont il prélèvera un certain pourcentage non négligeable...
Mais dans la capitale du champagne on n'est pas aussi munificent ! La dame Borgnon a été déboutée de toutes ses demandes par un jugement du 16 décembre dernier et comme si ce n'était pas suffisant, elle a eu à endurer les moqueries qui ont circulé et qui ont colportées avec complaisance sur Internet. Le tribunal a bien fait ressortir que la reconnaissance de la responsabilité du restaurant impliquait impérativement des preuves que la plaignante n'avait pas fournies, présence de la frite sur le sol par exemple, elle n'a apporté que des attestations où n'était pas mentionnée l'origine de la chute et il n'y avait aucun témoin...
On peut d'ailleurs être surpris quand on apprend que le 31 décembre dernier une plaignante, d'ailleurs défendue par le même avocat que madame Borgnon, avait touché 14.440 € d'une enseigne concurrente à Coulommiers pour être tombée après avoir glissé sur une flaque d'huile du parking du restaurant.
Cela ne veut absolument pas dire que madame Borgnon espérait tirer un quelconque bénéfice de cette chute...
La stupidité enfin récompensée...
Connaissez-vous les Darwin Awards, ils ont été nommés ainsi en l'honneur du théoricien de l'évolution... Créés en 1993, ils consistent en des prix posthumes remis à des personnes mortes par suite d'un comportement particulièrement stupide.
La remise de 2008 vient d'avoir lieu et la médaille d'argent a été décernée à un Italien de 68 ans, écrasé par un train. Coincé sur un passage à niveau avec sa Porsche, il a tenté de sauver le véhicule en courant vers le train pour lui faire signe d'arrêter. La voiture n'a eu que quelques dommages, le conducteur n'a pas survécu !
Le Darwin Award de la mort la plus stupide a été décerné à un prêtre brésilien qui voulait battre le record du vol le plus long accroché à des ballons de baudruche, soit 19 heures. Il s'était arrimé à mille ballons gonflés à l'hélium et s'était élancé. Sans doute pour rejoindre le ciel au plus vite, ce qui n'a pas manqué d'arriver... Il s'est laissé emporter par le vent au-dessus de l'océan et a été incapable d'indiquer sa position aux secours joints par téléphone. Son corps a été retrouvé sur la côte brésilienne trois mois plus tard. On peut sans grand risque d'erreur imaginer qu'il y aura encore de nombreuses remises de Darwin Awards...
Certains n'ont pas manqué de faire remarquer que cette habitude de porter plainte pour le moindre ennui nous venait des États-Unis où là-bas on est toujours prêt à poursuivre en justice. On se souvient de cet établissement de restauration rapide condamné à verser quelque 600.000 $ à une femme qui s’était brûlée avec un café… Et d'aucuns d'ajouter qu'où qu'on aille, il y a toujours un avocat embusqué, prêt à plaider et à demander de forts dédommagements dont il prélèvera un certain pourcentage non négligeable...
Mais dans la capitale du champagne on n'est pas aussi munificent ! La dame Borgnon a été déboutée de toutes ses demandes par un jugement du 16 décembre dernier et comme si ce n'était pas suffisant, elle a eu à endurer les moqueries qui ont circulé et qui ont colportées avec complaisance sur Internet. Le tribunal a bien fait ressortir que la reconnaissance de la responsabilité du restaurant impliquait impérativement des preuves que la plaignante n'avait pas fournies, présence de la frite sur le sol par exemple, elle n'a apporté que des attestations où n'était pas mentionnée l'origine de la chute et il n'y avait aucun témoin...
On peut d'ailleurs être surpris quand on apprend que le 31 décembre dernier une plaignante, d'ailleurs défendue par le même avocat que madame Borgnon, avait touché 14.440 € d'une enseigne concurrente à Coulommiers pour être tombée après avoir glissé sur une flaque d'huile du parking du restaurant.
Cela ne veut absolument pas dire que madame Borgnon espérait tirer un quelconque bénéfice de cette chute...
La stupidité enfin récompensée...
Connaissez-vous les Darwin Awards, ils ont été nommés ainsi en l'honneur du théoricien de l'évolution... Créés en 1993, ils consistent en des prix posthumes remis à des personnes mortes par suite d'un comportement particulièrement stupide.
La remise de 2008 vient d'avoir lieu et la médaille d'argent a été décernée à un Italien de 68 ans, écrasé par un train. Coincé sur un passage à niveau avec sa Porsche, il a tenté de sauver le véhicule en courant vers le train pour lui faire signe d'arrêter. La voiture n'a eu que quelques dommages, le conducteur n'a pas survécu !
Le Darwin Award de la mort la plus stupide a été décerné à un prêtre brésilien qui voulait battre le record du vol le plus long accroché à des ballons de baudruche, soit 19 heures. Il s'était arrimé à mille ballons gonflés à l'hélium et s'était élancé. Sans doute pour rejoindre le ciel au plus vite, ce qui n'a pas manqué d'arriver... Il s'est laissé emporter par le vent au-dessus de l'océan et a été incapable d'indiquer sa position aux secours joints par téléphone. Son corps a été retrouvé sur la côte brésilienne trois mois plus tard. On peut sans grand risque d'erreur imaginer qu'il y aura encore de nombreuses remises de Darwin Awards...