Transit
Le voyage entre Amman et Damas ressemble à un déplacement entre deux provinces proches, à peine 3 heures de route en bus et deux arrêts à la frontière, un petit arrêt côté jordanien pour payer la taxe de sortie (qu'on avait bien sûr oubliée de prévoir mais quelques livres egyptiennes nous ont sauvé la mise), un petit arrêt côté syrien pour montrer son beau visa en bon et dû forme, et c'est réglé. Heureusement on avait pris la précaution de se faire établir notre visa syrien préalablement, car des grandes pancartes rappellent que les ressortissants des pays qui possèdent une représentation diplomatique syrienne doivent impérativement obtenir leur visa dans leur pays... Et on se voit mal patienter des heures pour négocier ce visa dans cette salle à l'allure d'administration soviétique. D'ailleurs notre bus non plus, les employés de la compagnie qui nous transporte ont bien pris soin de vérifier nos visas, pas question de devoir nous attendre ! Bref, finalement en un rien de temps, après quelques embouteillages dans le centre de Damas et une petite marche sac au dos, on débarque à l'hôtel "El-Haramein" à l'ambiance routarde un peu caricaturale mais néanmoins sympathique : gros sacs de randonnée bourrés qui traînent a l'entrée, chambres partagées, toilettes sur le palier qui ferment mal, douches communes au sous-sol, voilà de quoi nous changer de notre palace a Amman dans l'appartement de Gregory ! Et pour un depaysement radical, on passera même la dernière nuit à dormir dehors sur la terrasse sur des matelas car l’hôtel est plein... ce qui s’avèrera finalement pas si mal car au moins l’air y est frais...
Visite guidee dans la vieille ville
J'adore Damas. C'est la quatrième fois que je viens me perdre dans les ruelles de sa vieille ville et c'est toujours le même plaisir. Longer la citadelle à travers les petits marchands ambulants, dépasser la statue triomphante de Saladin. Pénétrer dans l'enceinte de la vieille ville par le grand souk Hamidiyyé, grand serpentin de tôles ondulées piquetées de petits trous laissant passer de fins rayons de lumière au-dessus de nos têtes, le long de ce grand souk animé construit a l'époque ottomane pour embellir la ville. A la sortie, passer sous l'arcade d'un grand arc romain, vestiges de l'entrée du Temple de Jupiter qui s'élevait jadis en lieu et place de la Grande Mosquée des Omeyyades et deboucher sur l'esplanade qui la précède. Pénétrer dans la Grande Mosquée et profiter de ses beautés ainsi que de son atmosphère à la fois pieuse et bon enfant, vivante à la manière d’une grande place publique. Puis la contourner par la droite et pénétrer dans le Souk Bzouriyé, le chatoyant souk aux épices. Ou continuer sa route vers la pittoresque rue Qaimariyyeh aux vendeurs de shawarma et de falafels sous une agréable tonnelle, et aux boutiques d'artisanat dont les tapis, kilims et etoffes colorés décorent la rue, suspendus dans la rue tels des vitrines en plein air. Finir la balade en paressant dans un des nombreux cafés à la mode du quartier chrétien, aussi charmants que confortables...
J'adore Damas. C'est la quatrième fois que je viens me perdre dans les ruelles de sa vieille ville et c'est toujours le même plaisir. Longer la citadelle à travers les petits marchands ambulants, dépasser la statue triomphante de Saladin. Pénétrer dans l'enceinte de la vieille ville par le grand souk Hamidiyyé, grand serpentin de tôles ondulées piquetées de petits trous laissant passer de fins rayons de lumière au-dessus de nos têtes, le long de ce grand souk animé construit a l'époque ottomane pour embellir la ville. A la sortie, passer sous l'arcade d'un grand arc romain, vestiges de l'entrée du Temple de Jupiter qui s'élevait jadis en lieu et place de la Grande Mosquée des Omeyyades et deboucher sur l'esplanade qui la précède. Pénétrer dans la Grande Mosquée et profiter de ses beautés ainsi que de son atmosphère à la fois pieuse et bon enfant, vivante à la manière d’une grande place publique. Puis la contourner par la droite et pénétrer dans le Souk Bzouriyé, le chatoyant souk aux épices. Ou continuer sa route vers la pittoresque rue Qaimariyyeh aux vendeurs de shawarma et de falafels sous une agréable tonnelle, et aux boutiques d'artisanat dont les tapis, kilims et etoffes colorés décorent la rue, suspendus dans la rue tels des vitrines en plein air. Finir la balade en paressant dans un des nombreux cafés à la mode du quartier chrétien, aussi charmants que confortables...
Jasmins et orangers
La douceur de vie damascène n’est en effet pas un mythe, la vieille ville est pleine de superbes maisons anciennes, restaurées et réaménagées en restaurants, cafés etc... où se détendre des heures au son du glou-glou de la fontaine de la cour intérieure de la maison et à l’ombre des orangers. Les rosaces colorées en marbre qui décorent les façades rivalisent avec le jasmin qui semble ici pousser comme du chien-dent et embaume toute la vieille ville. Le restaurant « Beit Jabri » est à cet égard un must incontournable, des Syriens de toutes générations et de toutes confessions ainsi qu’étrangers s’y côtoient à la nuit tombée pour boire un jus frais, déguster des mezzés ou fumer un narguilé dans sa grande cour en plein air. Mais Damas c’est aussi la ville de toutes les douceurs pour le palais... En plus des délicieux mezzés qu’on déguste dans les restaurants, le souk regorge de fruits secs, de nougats, de fruits confits, sans compter les merveilleuses pistaches fraîches d’Alep ! Alors pendant ces deux jours et demi à Damas, on ne peut s’empêcher de passer notre temps à acheter des douceurs à grignoter tout au long de la journée. Et il y a aussi bien sûr les fameuses glaces « Bakdash », où se presse à toute heure une foule de gourmands pour savourer ces glaces à la crème tassée à l’aide de gros pilons jusqu’à la rendre compacte et élastique, puis saupoudrées de pistaches émincées. Hmmmm, je n’ai plus envie de repartir...