Cotonou 2e assises Cst.mp3 (342.86 Ko)
"L’Afrique a changé. Elle inspire confiance; consciente qu’elle est un enjeu majeur de la mondialisation, elle se trace un avenir et personne ne peut désormais la regarder sous un prisme déformant et négatif". Si cette note d’espoir et d’espérance du Président du Conseil scientifique et technique (Cst) de l’AAE, Oliver Francois Gosso est partagée par un grand nombre d’observateurs, l’Afrique se trouve néanmoins confrontée encore au défi d’accès à l’eau et à l’assainissement pour tous ses enfants.
En effet, dans ce continent d’avenir, plus de 2,5 milliards de personnes vivent toujours sans accès à une eau potable. Une véritable problématique qui pour le président Gosso, est un challenge "important" mais "pas insurmontable". Aujourd’hui, soutient-il, après la rencontre de Kampala qui s’est penchée sur les solutions pour accélérer l’accès à l’eau et aux services d’assainissement, l’heure était venue de réfléchir sur la mobilisation des financements pour la mise en œuvre des solutions intelligentes. Mais pour lui, pour relever ce défi, il faut oser et essayer. Et l’Association africaine de l’eau peut compter sur ses atouts et la crédibilité dont elle bénéficié auprès des institutions des Nations Unies, du Conseil des ministres africains de l’eau (AMCOW).
Car, au-delà de l’accès à l’eau et à l’assainissement, les problématiques du réchauffement climatique, de la désertification, la pollution de l’eau et des sols,… n’autorisent plus l’inaction, a signifié le directeur général de la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb), David Babalola. En se félicitant d’accueillir l’organisation de ces assises de réflexion en terre béninoise, il a indiqué que les défis de l’accès à l’eau et aux services d’assainissement posent sans nul doute, la question du droit à l’eau et à l’assainissement pour les populations. Ainsi, avec les assises de Cotonou, il a fondé l’espoir de voir les participants "explorer toutes les pistes de solutions concrètes et viables pour des actions nationales et internationales en matière de maîtrise et de gestion des services d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement".
En effet, dans ce continent d’avenir, plus de 2,5 milliards de personnes vivent toujours sans accès à une eau potable. Une véritable problématique qui pour le président Gosso, est un challenge "important" mais "pas insurmontable". Aujourd’hui, soutient-il, après la rencontre de Kampala qui s’est penchée sur les solutions pour accélérer l’accès à l’eau et aux services d’assainissement, l’heure était venue de réfléchir sur la mobilisation des financements pour la mise en œuvre des solutions intelligentes. Mais pour lui, pour relever ce défi, il faut oser et essayer. Et l’Association africaine de l’eau peut compter sur ses atouts et la crédibilité dont elle bénéficié auprès des institutions des Nations Unies, du Conseil des ministres africains de l’eau (AMCOW).
Car, au-delà de l’accès à l’eau et à l’assainissement, les problématiques du réchauffement climatique, de la désertification, la pollution de l’eau et des sols,… n’autorisent plus l’inaction, a signifié le directeur général de la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb), David Babalola. En se félicitant d’accueillir l’organisation de ces assises de réflexion en terre béninoise, il a indiqué que les défis de l’accès à l’eau et aux services d’assainissement posent sans nul doute, la question du droit à l’eau et à l’assainissement pour les populations. Ainsi, avec les assises de Cotonou, il a fondé l’espoir de voir les participants "explorer toutes les pistes de solutions concrètes et viables pour des actions nationales et internationales en matière de maîtrise et de gestion des services d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement".
L’assainissement aussi important que l’eau
En faisant le constat que les fora mondiaux et internationaux ont contribué ces dernières années à faire progresser la compréhension de tous sur les enjeux liés à l’eau, le ministre en charge de l’eau, Barthélémy Kassa, qui a ouvert les travaux a signifié qu’il est temps de sortir de l’oubli, la question de l’assainissement des eaux usées en milieux urbains et périurbains. "La question de l’eau potable est d’importance capitale, mais il y a également un autre sujet aussi bien capital que l’on ne met pas toujours bien en exergue, il s’agit de l’assainissement", a-t-il souligné. Mieux, il a soutenu que "l’assainissement plus encore que l’eau potable, est le défi le plus lourd que nous avons à relever". Ainsi, face à l’absence de système d’évacuation collectif des eaux usées dans les pays africains, il est important de doter les sociétés d’eau d’instruments et de technologies adéquats et d’un cadre institutionnel efficace. Également, il préconise des actions solidaires et c’est pour cela qu’il salue la contribution de l’AAE. "Le salut est permis pour un espoir de développement harmonieux du secteur de l’eau et de l’assainissement en Afrique", a-t-il conclu.
Ainsi, durant ces assises, des thématiques diverses liées à la disponibilité de l’eau, sa qualité, sa répartition inégale, sa bonne gestion… mettront en débat, la problématique de l’accès à l’eau et à l’assainissement en Afrique.
Au cours des assises, une cérémonie de dédicaces de l’ouvrage "L’Afrique et l’eau" (écrit par les experts africains sous la direction de Claude Jamati aux éditions Alphares) aura lieu.
Ainsi, durant ces assises, des thématiques diverses liées à la disponibilité de l’eau, sa qualité, sa répartition inégale, sa bonne gestion… mettront en débat, la problématique de l’accès à l’eau et à l’assainissement en Afrique.
Au cours des assises, une cérémonie de dédicaces de l’ouvrage "L’Afrique et l’eau" (écrit par les experts africains sous la direction de Claude Jamati aux éditions Alphares) aura lieu.