Abidjan est l'une des plateformes portuaires les plus prisées en Afrique de l'ouest
Site Internet totalement rénové, serveur vocal pour obtenir des informations sur la situation des navires et leurs consignataires, les cadences portuaires… Ligne verte pour être à l'écoute des préoccupations des clients… Le port autonome d’Abidjan a sorti le grand jeu pour promouvoir la compétitivité du corridor ivoirien face aux ports concurrents. De même, un système d’affichage dynamique est mis en œuvre pour diffuser aux opérateurs nationaux et à ceux des pays de l`hinterland des informations à caractère commercial, notamment le planning des navires et trafic des marchandises à temps réel.
Parmi ces innovations, les opérateurs de l’hinterland saluent le système de tracking par satellite des camions et conteneurs en provenance ou à destination des pays de l`hinterland. C’est un système de géolocalisation qui permet de voir en temps réel non seulement les camions, mais aussi les conteneurs. Les avantages sont nombreux : le système assure la traçabilité des camions ; il permet aux opérateurs économiques de suivre très facilement la progression de leurs marchandises depuis leurs domiciles à l’aide d’un ordinateur connecté à Internet. «Avec ce système, nous sommes informés en temps réel sur les entraves que connaissent les camionneurs sur leur parcours», témoigne un opérateur nigérien. «Grâce à la traçabilité que le système permet, c’est désormais une meilleure visibilité au niveau des responsabilités des différents acteurs que sont le port, l’Office ivoirien des chargeurs, les douanes, les forces de défense et de sécurité, les chargeurs… En tout cas, il y a un gain en temps et en sécurité pour les chargeurs et transporteurs», assure Pierre Mambé, directeur général adjoint du port autonome d’Abidjan.
Le système sera couplé au Sygap Web et permettra au chargeur abonné d’obtenir à partir de son numéro Bordereau de Livraison (connaissement) la situation de sa marchandise, d’identifier le camion affecté au transport de la marchandise et son itinéraire jusqu’au magasin du chargeur. Tous les pays du monde ont une cartographie numérique disponible sur la plate-forme réservée pour l’opération.
Parmi ces innovations, les opérateurs de l’hinterland saluent le système de tracking par satellite des camions et conteneurs en provenance ou à destination des pays de l`hinterland. C’est un système de géolocalisation qui permet de voir en temps réel non seulement les camions, mais aussi les conteneurs. Les avantages sont nombreux : le système assure la traçabilité des camions ; il permet aux opérateurs économiques de suivre très facilement la progression de leurs marchandises depuis leurs domiciles à l’aide d’un ordinateur connecté à Internet. «Avec ce système, nous sommes informés en temps réel sur les entraves que connaissent les camionneurs sur leur parcours», témoigne un opérateur nigérien. «Grâce à la traçabilité que le système permet, c’est désormais une meilleure visibilité au niveau des responsabilités des différents acteurs que sont le port, l’Office ivoirien des chargeurs, les douanes, les forces de défense et de sécurité, les chargeurs… En tout cas, il y a un gain en temps et en sécurité pour les chargeurs et transporteurs», assure Pierre Mambé, directeur général adjoint du port autonome d’Abidjan.
Le système sera couplé au Sygap Web et permettra au chargeur abonné d’obtenir à partir de son numéro Bordereau de Livraison (connaissement) la situation de sa marchandise, d’identifier le camion affecté au transport de la marchandise et son itinéraire jusqu’au magasin du chargeur. Tous les pays du monde ont une cartographie numérique disponible sur la plate-forme réservée pour l’opération.
Rapprocher le port de Niamey
Les autorités du port d’Abidjan ont proposé aux opérateurs économiques nigériens un projet pour raccourcir la distance entre le port et Niamey. Le schéma de ferroutage Abidjan-Ouaga-Niamey consiste à assurer le trafic des marchandises en alliant la route au rail avec une rupture de charge à Ouagadougou (Burkina Faso). Cette solution logistique, combinant le transport par rail et par la route des marchandises nigériennes au départ ou à l'arrivée du port d'Abidjan, fait désormais de Ouagadougou, le port le plus proche du Niger.
Défiant les 1 708 km qui séparent Abidjan et Niamey, le projet vise à capter une bonne partie du trafic du port naturel du Niger qui est Cotonou. «Nous avons pensé qu'au-delà de la distance contre laquelle nous ne pouvons rien, il y a des facteurs sur lesquels nous pouvons agir. C'est le cas, par exemple, de la célérité au niveau du transport, des coûts, de la facilité au niveau des transports mêmes, et puis aussi du délai d'acheminement. C'est ce qui nous a amené à réfléchir sur la combinaison fer et route pour acheminer les marchandises vers le Niger, réduisant ainsi le trajet qui faisait aller à Tema, Lomé et Cotonou à 500 km», a indiqué Marcel Gossio, directeur général du port autonome d’Abidjan, le 1er décembre 2009, jour du lancement officiel du projet.
Défiant les 1 708 km qui séparent Abidjan et Niamey, le projet vise à capter une bonne partie du trafic du port naturel du Niger qui est Cotonou. «Nous avons pensé qu'au-delà de la distance contre laquelle nous ne pouvons rien, il y a des facteurs sur lesquels nous pouvons agir. C'est le cas, par exemple, de la célérité au niveau du transport, des coûts, de la facilité au niveau des transports mêmes, et puis aussi du délai d'acheminement. C'est ce qui nous a amené à réfléchir sur la combinaison fer et route pour acheminer les marchandises vers le Niger, réduisant ainsi le trajet qui faisait aller à Tema, Lomé et Cotonou à 500 km», a indiqué Marcel Gossio, directeur général du port autonome d’Abidjan, le 1er décembre 2009, jour du lancement officiel du projet.