Ces réfugiés arrivent de l'ouest de la Côte d'Ivoire et ils doivent marcher souvent plusieurs jours, avant de pouvoir traverser en pirogue les nombreux cours d'eau composant la frontière naturelle avec le Libéria.
Le HCR a enregistré dans l'est du Libéria un total de 14.000 Ivoiriens, dont de nombreux y sont réfugiés depuis quatre semaines déjà. "Du fait de leur nombre croissant, les besoins humanitaires sont plus élevés pour les femmes et les enfants réfugiés ainsi que pour les villageois qui les accueillent", a indiqué le communiqué de l'agence onusienne.
"Certains sont arrivés avec des pieds enflés, comme un homme de 75 ans que nous avons transféré depuis Butuo, l'un des principaux points de passage frontière du Libéria. Certaines familles ont déclaré avoir marché trois à quatre jours à travers les buissons avec peu de nourriture. (...) Les stocks alimentaires s'amenuisent, malgré les efforts déployés par le gouvernement et les agences humanitaires pour apporter davantage de vivres. Toutes les maisons dans les villages d'accueil seraient pleines (...) il y a des maisons où 7 à 20 membres de la même famille partagent une seule pièce, tandis que d'autres dorment dans les couloirs ou sur les vérandas. (...) En outre, nous voyons de plus en plus d'enfants sous-alimentés, de personnes souffrant du paludisme, d'infections respiratoires et de diarrhées. Nous orientons la plupart des cas graves à Saclepea, ce qui nécessite un trajet de cinq heures sur des routes impraticables. Dans certaines localisations dépourvues d'ambulance, nous transférons les patients à bord de véhicules du HCR", a précisé le porte-parole du Haut Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés.
Le Chef du Département des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Alain Le Roy, est arrivé ce lundi 27 décembre à Abidjan en Côte d'Ivoire.
Ci-dessous, en extrait audio : Alain Le Roy, Secrétaire général Adjoint des Nations Unies au maintien de la paix. Propos recueillis par ONUCI FM
Suite à l'évolution de la situation sur place, l'ONU a affirmé son impartialité et son rôle de "protéger les civils". Mise en perspective ci-dessous de Maha Fayek, avec des extraits sonores d'Alain Le Roy.
Le HCR a enregistré dans l'est du Libéria un total de 14.000 Ivoiriens, dont de nombreux y sont réfugiés depuis quatre semaines déjà. "Du fait de leur nombre croissant, les besoins humanitaires sont plus élevés pour les femmes et les enfants réfugiés ainsi que pour les villageois qui les accueillent", a indiqué le communiqué de l'agence onusienne.
"Certains sont arrivés avec des pieds enflés, comme un homme de 75 ans que nous avons transféré depuis Butuo, l'un des principaux points de passage frontière du Libéria. Certaines familles ont déclaré avoir marché trois à quatre jours à travers les buissons avec peu de nourriture. (...) Les stocks alimentaires s'amenuisent, malgré les efforts déployés par le gouvernement et les agences humanitaires pour apporter davantage de vivres. Toutes les maisons dans les villages d'accueil seraient pleines (...) il y a des maisons où 7 à 20 membres de la même famille partagent une seule pièce, tandis que d'autres dorment dans les couloirs ou sur les vérandas. (...) En outre, nous voyons de plus en plus d'enfants sous-alimentés, de personnes souffrant du paludisme, d'infections respiratoires et de diarrhées. Nous orientons la plupart des cas graves à Saclepea, ce qui nécessite un trajet de cinq heures sur des routes impraticables. Dans certaines localisations dépourvues d'ambulance, nous transférons les patients à bord de véhicules du HCR", a précisé le porte-parole du Haut Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés.
Le Chef du Département des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Alain Le Roy, est arrivé ce lundi 27 décembre à Abidjan en Côte d'Ivoire.
Ci-dessous, en extrait audio : Alain Le Roy, Secrétaire général Adjoint des Nations Unies au maintien de la paix. Propos recueillis par ONUCI FM
Suite à l'évolution de la situation sur place, l'ONU a affirmé son impartialité et son rôle de "protéger les civils". Mise en perspective ci-dessous de Maha Fayek, avec des extraits sonores d'Alain Le Roy.