Un virus "très dangereux"
Débutée en Chine en fin 2019, l’épidémie de Covid-19 a à ce jour touché plus de 200000 personnes et fait plus de 8000 morts. Canva.
Ainsi le qualifie le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, chef de l’Organisation Mondiale de la Santé. Si le taux de mortalité (autour de 3%) reste sous les normes connues par ailleurs (SRAS ou Ebola), le taux de propagation, combiné à une contamination possible pendant de nombreux jours, rend ce virus à même de concerner une part énorme de la population (estimée à plus de 50% par l’OMS).
Bénin pour 80% des cas, il nécessite donc une prise en charge dans 20% des cas. Ce pourcentage ramené à la population concernée s’avère vertigineux, et promet des congestions monstres des systèmes de santé, aussi sophistiqués et réactifs soient-ils.
Débutée en Chine en fin 2019, l’épidémie de Covid-19 a à ce jour touché plus de 200 000 personnes et fait plus de 8000 morts. Evidemment, ces chiffres officiels ne prennent pas en compte le fait que la plupart des pays ne sont pas (ou plus) en mesure de réaliser les tests nécessaires pour détecter la maladie. Les cas réels sont, selon toute probabilité, bien plus nombreux.
Bénin pour 80% des cas, il nécessite donc une prise en charge dans 20% des cas. Ce pourcentage ramené à la population concernée s’avère vertigineux, et promet des congestions monstres des systèmes de santé, aussi sophistiqués et réactifs soient-ils.
Débutée en Chine en fin 2019, l’épidémie de Covid-19 a à ce jour touché plus de 200 000 personnes et fait plus de 8000 morts. Evidemment, ces chiffres officiels ne prennent pas en compte le fait que la plupart des pays ne sont pas (ou plus) en mesure de réaliser les tests nécessaires pour détecter la maladie. Les cas réels sont, selon toute probabilité, bien plus nombreux.
Des mesures extraordinaires
Si les pays touchés ont réagi avec plus ou moins de rapidité et de fermeté, selon leur mode de vie et leurs habitudes sociétales, tous ont fini par adopter des mesures de confinement jamais vues en temps de paix.
La Chine, première touchée et première à adopter des mesures contraignantes, a fait mettre un premier genou à terre à l’économie mondiale. En effet, privées des fournisseurs habituels, les entreprises occidentales ont dû ralentir considérablement leurs activités. Les échanges quasiment à l’arrêt ont provoqué des ruptures de stock pour toutes les industries… y compris les industries pharmaceutiques. Cette première crise a fait chuter le prix du pétrole à un niveau bas record depuis 30 ans…
L’Europe, qui a suivi l’Italie dans la pandémie, a adopté elle aussi des mesures de confinement inédites. La population dont la présence sur son lieu de travail n’est pas indispensable à la bonne marche du pays se retrouve très limitée dans ses mouvements. L’état d’urgence est décrété un peu partout (USA, Suisse, Ukraine, France…). Les services publics arrêtés, la circulation ralentie, la consommation encalminée, le monde se réveille hébété dans un environnement de science-fiction.
La Chine, première touchée et première à adopter des mesures contraignantes, a fait mettre un premier genou à terre à l’économie mondiale. En effet, privées des fournisseurs habituels, les entreprises occidentales ont dû ralentir considérablement leurs activités. Les échanges quasiment à l’arrêt ont provoqué des ruptures de stock pour toutes les industries… y compris les industries pharmaceutiques. Cette première crise a fait chuter le prix du pétrole à un niveau bas record depuis 30 ans…
L’Europe, qui a suivi l’Italie dans la pandémie, a adopté elle aussi des mesures de confinement inédites. La population dont la présence sur son lieu de travail n’est pas indispensable à la bonne marche du pays se retrouve très limitée dans ses mouvements. L’état d’urgence est décrété un peu partout (USA, Suisse, Ukraine, France…). Les services publics arrêtés, la circulation ralentie, la consommation encalminée, le monde se réveille hébété dans un environnement de science-fiction.
Coronavirus : des conséquences à tous les niveaux (1.47 Mo)
Sortir des crises…
FMI, OMC, banques centrales, fédérations, Etats : tous ont annoncé des plans de soutien de l’économie, à grands renforts de centaines de milliards. Le besoin immédiat, finalement assez limité, sera pourvu en urgence. Mais redémarrer une économie arrêtée constitue une première dans l’histoire du monde, avec des inconnues à tous les niveaux.
Moyens financiers, solidarités et volontés seront nécessaires pour sortir de la crise économique, mais pour aller dans quelle direction ? Les événements viennent de démontrer la dangerosité des échanges multiples incontrôlés, et la menace que représente une dépendance vis-à-vis de fournisseurs éloignés…
Moyens financiers, solidarités et volontés seront nécessaires pour sortir de la crise économique, mais pour aller dans quelle direction ? Les événements viennent de démontrer la dangerosité des échanges multiples incontrôlés, et la menace que représente une dépendance vis-à-vis de fournisseurs éloignés…
…sans en déclencher une autre
Les actualités se focalisent sur cet unique sujet, occultant tous les autres. Les pouvoirs se confient par souci d’efficacité à des exécutifs sous pression. Ces deux aspects font vaciller la démocratie sous les coups du virus et il apparaît comme crucial de revenir aussi vite que possible à une presse intéressée à tous les sujets et à une démocratie vivace.
Les satellites ont montré une baisse notable de la pollution globale depuis le début de la pandémie. Les rapports humains vont immanquablement continuer leur mutation vers la solidarité et la conscience de l’interconnexion. Ces bénéfices devront être considérés à leur juste valeur quand l’épidémie sera éradiquée.
Le transport, la santé, la sécurité : tous les domaines indispensables connaissent une tension critique. Les priorités devront changer à la sortie de la crise ; car si les conséquences actuelles de la pandémie sont considérables, elles n’en sont qu’au début.
Et plus le temps passé en situation d’urgence dure, plus les conséquences seront sévères…
Les satellites ont montré une baisse notable de la pollution globale depuis le début de la pandémie. Les rapports humains vont immanquablement continuer leur mutation vers la solidarité et la conscience de l’interconnexion. Ces bénéfices devront être considérés à leur juste valeur quand l’épidémie sera éradiquée.
Le transport, la santé, la sécurité : tous les domaines indispensables connaissent une tension critique. Les priorités devront changer à la sortie de la crise ; car si les conséquences actuelles de la pandémie sont considérables, elles n’en sont qu’au début.
Et plus le temps passé en situation d’urgence dure, plus les conséquences seront sévères…