Corée du Sud interdiction d'un parti politique.mp3 (153.06 Ko)
La Cour constitutionnelle a conclu que le Parti progressiste unifié (PPU), accusé par le gouvernement de soutenir la Corée du Nord, avait bafoué les "règles démocratiques fondamentales". La Cour a aussi privé de leur siège tous les législateurs issus de ce parti.
"L’interdiction de l’UPP soulève de graves questions quant à l’engagement des autorités envers la liberté d’expression et d’association. La dissolution d’un parti politique peut être lourde de conséquences; c’est une décision qui ne doit pas être prise à la légère", a déclaré Roseann Rife, directrice des recherches sur l’Asie orientale à Amnesty International.
La Cour constitutionnelle a examiné cette affaire à la demande du gouvernement. C’était la première fois qu’un gouvernement sud-coréen formulait une telle demande depuis la fin de la dictature en 1987. La dernière dissolution d’un parti politique remontait à 1958.
Cette décision survient dans un contexte marqué par un recours croissant, ces dernières années, à la Loi relative à la sécurité nationale – qui est formulée en termes vagues – et à d’autres lois pour réprimer les opposants et ceux qui sont accusés de soutenir la Corée du Nord.
"Le gouvernement utilise de plus en plus la sécurité nationale comme prétexte pour réprimer l’opposition politique et restreindre la liberté d’expression", a déclaré Roseann Rife.
"L’interdiction de l’UPP soulève de graves questions quant à l’engagement des autorités envers la liberté d’expression et d’association. La dissolution d’un parti politique peut être lourde de conséquences; c’est une décision qui ne doit pas être prise à la légère", a déclaré Roseann Rife, directrice des recherches sur l’Asie orientale à Amnesty International.
La Cour constitutionnelle a examiné cette affaire à la demande du gouvernement. C’était la première fois qu’un gouvernement sud-coréen formulait une telle demande depuis la fin de la dictature en 1987. La dernière dissolution d’un parti politique remontait à 1958.
Cette décision survient dans un contexte marqué par un recours croissant, ces dernières années, à la Loi relative à la sécurité nationale – qui est formulée en termes vagues – et à d’autres lois pour réprimer les opposants et ceux qui sont accusés de soutenir la Corée du Nord.
"Le gouvernement utilise de plus en plus la sécurité nationale comme prétexte pour réprimer l’opposition politique et restreindre la liberté d’expression", a déclaré Roseann Rife.