Aide pour lutter contre l'épidemie. Photo (c) Fabrice Tagne
Dans la salle trois malades sont isolés. Ils sont tous atteint de choléra. Un jeune homme de 28 ans, une mère de famille âgée de 50 ans, tous les deux habitant le quartier Ekounou ainsi qu'une autre femme de 40 ans, résidant au quartier Essos. Selon une source médicale de l’hôpital centrale de Yaoundé, une autre malade est décédé dès son arrivée.
Il n’y a pas de matériel adéquat pour faciliter le contact entre les infirmiers et les malades. Et des mesures palliatives ont dues être prises : "je demande à tous les agents d’entretien de nettoyer avec du chlore toutes les salles pour désinfecter nos locaux parce que les infirmiers et les gardes-malades entrent la où les malades sont isolés", explique l’infirmier major de l’hôpital central de Yaoundé.
D’après elle, une équipe constituée du personnel de l’hôpital s’est organisée pour donner des soins aux malades à des heures précises. Dans la salle d’isolement les gardes-malades font des va et vient.C’est le cas d’Irène qui sort de la pharmacie avec un plastique de glucosé : "on a prescrit une ordonnance et je suis allée acheter des médicaments pour ma mère" explique-t-elle.
Les brancardiers quant à eux implorent le Bon Dieu : "je n’ai pas de gant, lorsque les malades arrivent, nous les portons à mains nues avec tous les risques de contamination. Seul Dieu nous garde", se console Patrick.
Au moment ou nous quittons les lieux, le personnel de l’hôpital central de Yaoundé exprimait le souhait que le ministère de la Santé publique leur vienne en aide, car l’hôpital n’a pas l’équipement adéquat pour s’occuper des personnes atteintes du choléra.
Il n’y a pas de matériel adéquat pour faciliter le contact entre les infirmiers et les malades. Et des mesures palliatives ont dues être prises : "je demande à tous les agents d’entretien de nettoyer avec du chlore toutes les salles pour désinfecter nos locaux parce que les infirmiers et les gardes-malades entrent la où les malades sont isolés", explique l’infirmier major de l’hôpital central de Yaoundé.
D’après elle, une équipe constituée du personnel de l’hôpital s’est organisée pour donner des soins aux malades à des heures précises. Dans la salle d’isolement les gardes-malades font des va et vient.C’est le cas d’Irène qui sort de la pharmacie avec un plastique de glucosé : "on a prescrit une ordonnance et je suis allée acheter des médicaments pour ma mère" explique-t-elle.
Les brancardiers quant à eux implorent le Bon Dieu : "je n’ai pas de gant, lorsque les malades arrivent, nous les portons à mains nues avec tous les risques de contamination. Seul Dieu nous garde", se console Patrick.
Au moment ou nous quittons les lieux, le personnel de l’hôpital central de Yaoundé exprimait le souhait que le ministère de la Santé publique leur vienne en aide, car l’hôpital n’a pas l’équipement adéquat pour s’occuper des personnes atteintes du choléra.