Partie III: La France, sur le chemin du culte de la beauté?
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Les magazines people, eux aussi, se font l’écho des changements esthétiques des stars. L’on est alors en droit de se demander quel impact les médias jouent-ils au niveau sociétal.
Pour le Docteur D. qui officie à Paris, "la demande est de plus en plus forte mais surtout de plus en plus précise". Il estime que les patients ont une idée de la chirurgie esthétique au dessus de ce qu'elle peut vraiment offrir. Pour lui, les photos ultra retouchées des magazines donnent au patient l'impression que la perfection est facilement atteinte avec un bistouri. Ce qui est loin d’être la réalité. Cette pression médiatique est dangereuse car elle place les attentes des patients trop haut: "on risque de nombreuses déceptions, avoue-t-il. C'est le rôle du chirurgien de dire au patient ce qu'il est possible d’espérer et ce qui ne l'est pas".
Même écho du côté du Docteur V., qui officie en région parisienne et refuse trois opérations sur cinq: "malheureusement, les clientes, même quand elles sont jolies, veulent ressembler à ce que les médias renvoient, c'est-à-dire à des stéréotypes. On arrive à des femmes ultra refaites. Il n’y a plus cet aspect naturel de la beauté".
Patricia, qui a subi plusieurs opérations, explique sa démarche: "Être belle, c’est se voir dans le regard de l’autre". Poitrine refaite, nez et lèvres opérés, elle assume ce besoin de ressembler pour elle "à ce qu’aiment les hommes", un stéréotype qu’elle voit dans les magazines et sur Internet. "On vieillit, il faut se battre pour rester belle, la concurrence est rude!", conclut-elle avec humour.
Pour le Docteur D. qui officie à Paris, "la demande est de plus en plus forte mais surtout de plus en plus précise". Il estime que les patients ont une idée de la chirurgie esthétique au dessus de ce qu'elle peut vraiment offrir. Pour lui, les photos ultra retouchées des magazines donnent au patient l'impression que la perfection est facilement atteinte avec un bistouri. Ce qui est loin d’être la réalité. Cette pression médiatique est dangereuse car elle place les attentes des patients trop haut: "on risque de nombreuses déceptions, avoue-t-il. C'est le rôle du chirurgien de dire au patient ce qu'il est possible d’espérer et ce qui ne l'est pas".
Même écho du côté du Docteur V., qui officie en région parisienne et refuse trois opérations sur cinq: "malheureusement, les clientes, même quand elles sont jolies, veulent ressembler à ce que les médias renvoient, c'est-à-dire à des stéréotypes. On arrive à des femmes ultra refaites. Il n’y a plus cet aspect naturel de la beauté".
Patricia, qui a subi plusieurs opérations, explique sa démarche: "Être belle, c’est se voir dans le regard de l’autre". Poitrine refaite, nez et lèvres opérés, elle assume ce besoin de ressembler pour elle "à ce qu’aiment les hommes", un stéréotype qu’elle voit dans les magazines et sur Internet. "On vieillit, il faut se battre pour rester belle, la concurrence est rude!", conclut-elle avec humour.