Ils s'installent à Monaco où leur naît un enfant le 23 mars 1878. En 1880, la famille Schrecker repart pour diverses destinations en Europe. Le père meurt le 22 janvier 1888 laissant son épouse et son fils dans une situation difficile. Ce qui n'empêchera pas le jeune Franz August Julius de suivre des cours de piano, d'orgue, de violon et d'entrer plus tard au Conservatoire de Vienne grâce à diverses aides, il en sort diplômé en 1900. Devenu Franz Schreker, il compose diverses œuvres puis le 18 août 1912 est créé à l'Opéra de Francfort son opéra en trois actes, "Der Ferne Klang" (Le son lointain), dont il est aussi l'auteur du livret. Il reçoit l'hommage unanime de la critique européenne et devient célèbre du jour au lendemain.
"Der Ferne Klang" est donné actuellement à l'Opéra de Rhin, pour la première fois en France en version scénique. L'établissement définit l’œuvre comme l'aspiration de l'artiste à l'idéal mais qui la voit désespérément contrariée par les bassesses de la vie humaine et ses contraintes matérielles. L'opéra est représenté à Strasbourg, les 27 et 30 octobre à 20 h puis à Mulhouse le 9 novembre à 20 h et le 11 à 15 h, dans une mise en scène et une scénographie de Stéphane Braunschweig et sous la direction du chef d'orchestre Marko Letonja.
C'est une manière de célébrer le centenaire de l’œuvre et une juste reconnaissance pour un compositeur qui fit partie de ceux qu'on avait classés "dégénérés". Il fut directeur du conservatoire de Berlin de 1920 à 1932, au moment où la vie musicale en Allemagne est des plus brillantes puis il fut écarté de toute responsabilité et mourut dans un quasi anonymat le 21 mars 1934 dans la capitale allemande.
"Der Ferne Klang" est donné actuellement à l'Opéra de Rhin, pour la première fois en France en version scénique. L'établissement définit l’œuvre comme l'aspiration de l'artiste à l'idéal mais qui la voit désespérément contrariée par les bassesses de la vie humaine et ses contraintes matérielles. L'opéra est représenté à Strasbourg, les 27 et 30 octobre à 20 h puis à Mulhouse le 9 novembre à 20 h et le 11 à 15 h, dans une mise en scène et une scénographie de Stéphane Braunschweig et sous la direction du chef d'orchestre Marko Letonja.
C'est une manière de célébrer le centenaire de l’œuvre et une juste reconnaissance pour un compositeur qui fit partie de ceux qu'on avait classés "dégénérés". Il fut directeur du conservatoire de Berlin de 1920 à 1932, au moment où la vie musicale en Allemagne est des plus brillantes puis il fut écarté de toute responsabilité et mourut dans un quasi anonymat le 21 mars 1934 dans la capitale allemande.