Jonas Kimie et Franky Ndome ont passé plus d’un an en prison depuis leur arrestation devant une boîte de nuit de la capitale camerounaise, Yaoundé, en juillet 2011. Ils font partie des nombreuses personnes qui ont subi des persécutions au Cameroun pour leur homosexualité présumée. Les deux hommes, accusés d’homosexualité, attendent leur libération depuis que la cour d’appel de Yaoundé les a déclarés innocents lundi 7 janvier 2013.
"La décision de la cour d’appel est un pas positif, mais les autorités camerounaises ont encore beaucoup à faire pour mettre un terme à la discrimination contre les personnes accusées de relations homosexuelles", a déclaré Godfrey Byaruhanga, chercheur Afrique centrale à Amnesty International.
Au moment de leur arrestation, Jonas Kimie et Franky Ndome portaient des vêtements de femme. Ils nient formellement les accusations de la police selon lesquelles ils étaient en train de se faire une fellation dans un taxi. "Nous avons été emprisonnés parce que nous n’étions pas habillés comme tout le monde", a expliqué Franky Ndome à Amnesty International en décembre 2012. Les deux hommes affirment avoir été victimes de violences et de préjugés de la part du personnel pénitentiaire et des autres détenus pendant leur détention. Franky Ndome a raconté à Amnesty International que, en juin 2012, il avait été frappé par des gardiens pour avoir refusé de tresser les cheveux d’une gardienne de la prison.
Au Cameroun, les violences, les arrestations arbitraires et d’autres formes de violations des droits humains liées à l’orientation sexuelle réelle ou supposée sont monnaie courante et ne cessent d’augmenter depuis le milieu des années 2000. Un autre homme, Jean-Claude Roger Mbede, a été arrêté en mars 2011 après avoir envoyé un message d’amour à un homme. Il a souffert de malnutrition et a été régulièrement battu en prison; sa condamnation à trois ans de détention a été confirmée en décembre.
Les victimes de violences liées à l’orientation sexuelle ont généralement peur de solliciter la protection de la police, qui participe souvent à ces actes en toute impunité.
Dans son prochain rapport sur les violations des droits humains au Cameroun, dont la parution est prévue courant janvier 2013, Amnesty International fait état de plusieurs cas de harcèlement contre des personnes présumées lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres ou intersexuées (LGBTI).
"La décision de la cour d’appel est un pas positif, mais les autorités camerounaises ont encore beaucoup à faire pour mettre un terme à la discrimination contre les personnes accusées de relations homosexuelles", a déclaré Godfrey Byaruhanga, chercheur Afrique centrale à Amnesty International.
Au moment de leur arrestation, Jonas Kimie et Franky Ndome portaient des vêtements de femme. Ils nient formellement les accusations de la police selon lesquelles ils étaient en train de se faire une fellation dans un taxi. "Nous avons été emprisonnés parce que nous n’étions pas habillés comme tout le monde", a expliqué Franky Ndome à Amnesty International en décembre 2012. Les deux hommes affirment avoir été victimes de violences et de préjugés de la part du personnel pénitentiaire et des autres détenus pendant leur détention. Franky Ndome a raconté à Amnesty International que, en juin 2012, il avait été frappé par des gardiens pour avoir refusé de tresser les cheveux d’une gardienne de la prison.
Au Cameroun, les violences, les arrestations arbitraires et d’autres formes de violations des droits humains liées à l’orientation sexuelle réelle ou supposée sont monnaie courante et ne cessent d’augmenter depuis le milieu des années 2000. Un autre homme, Jean-Claude Roger Mbede, a été arrêté en mars 2011 après avoir envoyé un message d’amour à un homme. Il a souffert de malnutrition et a été régulièrement battu en prison; sa condamnation à trois ans de détention a été confirmée en décembre.
Les victimes de violences liées à l’orientation sexuelle ont généralement peur de solliciter la protection de la police, qui participe souvent à ces actes en toute impunité.
Dans son prochain rapport sur les violations des droits humains au Cameroun, dont la parution est prévue courant janvier 2013, Amnesty International fait état de plusieurs cas de harcèlement contre des personnes présumées lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres ou intersexuées (LGBTI).
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