Alain Juppé est en Libye
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Alain Juppé s'est rendu à Tripoli, suite à "la proclamation par le président Abdeljalil de la libération de la Libye, le 23 octobre dernier, et après la formation d’un gouvernement de transition." Celui-ci a fait un discours à l'Université de cette même ville pour se tourner notamment vers les jeunes libyens. Reçu par le président Moustapha Abdeljalil, le ministre des Affaires étrangères et européennes à également rencontré "le Premier ministre et le ministre des affaires étrangères du gouvernement de transition".
Alain Juppé a décidé de s'adresser à la jeunesse libyenne car c'est elle qui à joué un rôle décisif quant à la révolution du Printemps arabe. Sa visite en Libye a pour but également d'informer de "notre intention d’ouvrir à Benghazi un institut, il sera le pôle culturel français dans cette ville qui a été le foyer de la Libye nouvelle."
La visite du ministre des Affaires étrangères et européennes mettra aussi en avant le fait que la France continue de soutenir la Libye dans sa reconstruction.
Source: diplomatie.gouv
Alain Juppé a décidé de s'adresser à la jeunesse libyenne car c'est elle qui à joué un rôle décisif quant à la révolution du Printemps arabe. Sa visite en Libye a pour but également d'informer de "notre intention d’ouvrir à Benghazi un institut, il sera le pôle culturel français dans cette ville qui a été le foyer de la Libye nouvelle."
La visite du ministre des Affaires étrangères et européennes mettra aussi en avant le fait que la France continue de soutenir la Libye dans sa reconstruction.
Source: diplomatie.gouv
Le peuple libyen manifeste contre le CNT
La reconstruction de la Libye se fait avec difficultés. Plusieurs personnes ont manifesté dans les rues de Benghazi pour "dénoncer le fonctionnement opaque du Conseil national de transition (CNT)." Depuis la chute du régime de Khadafi, c'est la première fois qu'il y a une telle manifestation.
En effet, la dernière fois que la place Benghazi fut bondée de monde, c'était lors des regroupements de lutte contre le régime de Khadafi, en février dernier. A présent, la place de Benghazi a été le théâtre de manifestation contre les activités du Conseil national de transition (CNT).
"Le peuple veut une nouvelle révolution", "le peuple veut faire tomber le Conseil de transition", auraient scandé les manifestants. Ils se disent, selon Jeuneafrique, vouloir "corriger la marche de la révolution".
Le peuple libyen demande notamment, toujours selon Jeuneafrique, "la garantie de la liberté d'expression, que les responsables de l'ancien régime et les "opportunistes" soient écartés, que les autorités agissent dans la transparence et que les jeunes soient plus intégrés dans la vie politique."
La situation se veut critique...
En effet, la dernière fois que la place Benghazi fut bondée de monde, c'était lors des regroupements de lutte contre le régime de Khadafi, en février dernier. A présent, la place de Benghazi a été le théâtre de manifestation contre les activités du Conseil national de transition (CNT).
"Le peuple veut une nouvelle révolution", "le peuple veut faire tomber le Conseil de transition", auraient scandé les manifestants. Ils se disent, selon Jeuneafrique, vouloir "corriger la marche de la révolution".
Le peuple libyen demande notamment, toujours selon Jeuneafrique, "la garantie de la liberté d'expression, que les responsables de l'ancien régime et les "opportunistes" soient écartés, que les autorités agissent dans la transparence et que les jeunes soient plus intégrés dans la vie politique."
La situation se veut critique...
Moustapha Abdeljalil lance un appel à la réconciliation
Moustapha Abdeljalil, président du CNT et élu de facto chef de l’État de la nouvelle République libyenne, a "lancé un appel à la réconciliation nationale". Selon lui, la Libye est tout à fait susceptible de "pardonner aux membres des forces de Mouammar Kadhafi ayant combattu les rebelles." Il a estimé que le peuple libyen était capable de "pardon et de tolérance".
"Nous sommes capables d'absorber nos frères qui ont combattu les révolutionnaires (...) et nous sommes aussi capables d'absorber tous ceux qui ont commis un acte ou une parole à l'encontre de cette révolution. La tolérance et la réconciliation sont un principe musulman", aurait-il insisté, selon Jeuneafrique, lors d'une conférence tenue à Tripoli où d'autres personnalités politiques étaient présentes, notamment Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste tunisien et Khaled al-Attiya, le ministre d’État qatari aux Affaires étrangères.
Selon Abdel Rahim al-Kib, le premier ministre libyen une réconciliation serait "une condition essentielle à la construction des institutions constitutionnelles de l'Etat". "L'avenir ne peut être construit avec la vengeance pour base", aurait-il déclaré. Il parle également d'acirver une "justice transitionnelle" afin que celle-ci puisse mener à la réconciliation de façon juste. Pour le premier ministre libyen il ne s'agit pas de tout pardonner. Les personnes ayant commis des actes graves comme des viols et des meurtres par exemple, "doivent des comptes devant la justice", aurait-il ajouté.
La voie de la réconciliation est visiblement semée d’embûches...
"Nous sommes capables d'absorber nos frères qui ont combattu les révolutionnaires (...) et nous sommes aussi capables d'absorber tous ceux qui ont commis un acte ou une parole à l'encontre de cette révolution. La tolérance et la réconciliation sont un principe musulman", aurait-il insisté, selon Jeuneafrique, lors d'une conférence tenue à Tripoli où d'autres personnalités politiques étaient présentes, notamment Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste tunisien et Khaled al-Attiya, le ministre d’État qatari aux Affaires étrangères.
Selon Abdel Rahim al-Kib, le premier ministre libyen une réconciliation serait "une condition essentielle à la construction des institutions constitutionnelles de l'Etat". "L'avenir ne peut être construit avec la vengeance pour base", aurait-il déclaré. Il parle également d'acirver une "justice transitionnelle" afin que celle-ci puisse mener à la réconciliation de façon juste. Pour le premier ministre libyen il ne s'agit pas de tout pardonner. Les personnes ayant commis des actes graves comme des viols et des meurtres par exemple, "doivent des comptes devant la justice", aurait-il ajouté.
La voie de la réconciliation est visiblement semée d’embûches...