CRIE, HURLE, CHANTE ET DANSE… PEUPLE DE GUADELOUPE MON ILE PAPILLON AU CŒUR DE VOLCAN
Crie et hurle ta souffrance
O mon peuple !
Aux sons de voukoum, Akyo et les autres
Qui le ka, dansent.
Mugis et rugis ton indignation,
Vaillant peuple de Guadeloupe volcan,
Devant les agissements turpides de nombre de tes élus
Qui n’ont pour toute ambition ,
Que d’assurer les mandats à prendre ou déjà acquis,
Tandis que certains autres,
En s’abritant derrière les légitimes
Revendications contre la cherté de la vie,
Dans l’ombre,
Combinent en caressant leurs désirs de se passer de,
Ou pire encore,
De Forcer ton droit de libre choix,
Sur le changement du statut politique régissant ton île !
Gronde peuple de Guadeloupe Papillon
Superbe île volcan
Qui depuis trop longtemps croule,
Sous l’exploitation et les profitassions !
Mais, tout en brandissant tes revendications,
En tous points, saches malgré tout, garder raison !
Lève toi de ta léthargie, masse mélangée imbriquée et parfaite
D’hommes et de femmes de lignées issues tant de :
Ignace, Delgrès que Lafayette et la Mulâtresse Solitude et,
En déboulées rythmées et bien ordonnées,
Tes droits, en réclamant, chante et Danse !
O ma Guadeloupe éternelle,
Extirpe enfin de ton âme à vif écorchée,
Tes grandes douleurs, depuis trop de siècles,
Accumulées !
Excise de ton imaginaire populaire,
Les séquelles-héritage de l’esclavage qui,
En alourdissant injustement et, inutilement ton présent,
Vers des horizons nouveaux, plus sereins, plus radieux,
T’empêchent en peuple mur, d’avancer,
Tout en conservant intact dans ta mémoire collective,
Pour transmission aux générations futures,
L’exactitude et l’inhumanité des faits de ton histoire !
Crie et hurle ta peine, ton indignation et ton refus
Pour ta jeunesse, ta force vive, ton devenir que,
Encore au vingt et unième siècle,
par la drogue, le chômage, la désespérance et la ségrégation,
En silence feutré et lumières tamisées, l’on assassine !
Que les pas des milliers de tes enfants martelant les rues,
En chantant « la Gwadloup sé tan nou »
Et la voix de tous les autres qui à eux, de cœur sont unis,
Tout en apportant les nouvelles
A nos pères, mères, frères et sœurs,
Pour l’éternité, couchés à deux mètres sous terre,
Explicitent enfin ce que depuis si longtemps, certains crient
Et que les profitants ne veulent point entendre :
Mieux vaut mourir libres et dignes,
Que de vivre exploités et méprisés !
Crie et hurle ô mon peuple,
Ton refus du chômage, de l’indigence,
La mendicité, la « captivité électoraliste » ou la carrière de R.M-iste
Que l’on offre pour seules perspectives d’avenir,
A des milliers des tiens, tes anciens et à tes enfants en devenir ;
Sous le regard complaisant de l’Etat lointain et paternaliste qui,
Trop souvent sur le terrain,
Est absent ou inerte pour être réellement efficace,
Tant dans le choix, l’adaptation, l’application que,
Dans les contrôles de lois justes et conformes,
A la constitution et aux réels intérêts supérieurs de la nation,
Devant régir dans son ensemble,
Un Etat de droits en perpétuelles évolutions !
Fulmine et éructe à la face du monde, île volcan,
Pour que les oreilles de la France
Viennent enfin à entendre,
Le cri de tes multiples et riches composantes
Qui gémissent de désespérance,
Devant leurs droits, leurs capacités et leur dignités, reniées ou bafouées et,
Leurs perspectives d’avenir, aux pieds, foulées,
Par le règne des combines et de la rapacité
Tant de ceux qui, une fois les richesses produites,
Ne veulent et ne savent équitablement les partager,
S’accaparant de la presque totalité,
En ne laissant que les miettes à ceux qui,
De leurs mains et, avec leur sang,
Leurs forces et leurs sacrifices, les ont crées !
Que de tous ceux aussi qui, sans vergogne,
T’affublent à tort, du qualificatif de danseuse de la France,
Alors que, conditionnés et aveuglés,
ils ne voient pas ou feignent de ne pas comprendre et admettre que :
Avec les autres entités de l’outre-mer,
Vous constituez en fin de compte, pour la France et l’Europe,
Une immense et enviable chance
D’être en toute légalité, implantées sur les cinq continents,
Les rendant par là,
Détentrices et bénéficiaires de grandes possibilités,
Et de richesses inépuisables et non négligeables des diversités !
Crie et hurle de joie ô mon peuple
Qui pour la première fois de ton histoire,
Dans un inévitable, violent et salutaire choc de légitimités,
Tant que par l’intermédiaire d’une si longue et massive mobilisation,
Que par ta discipline, ton unité et ta détermination,
A su éviter que, sur ton sol, pas une goutte de sang,
de part et d’autre, ne soit versée !
Danse, crie, hurle et Fulmine,
Peuple de Guadeloupe volcan !
Saisis et branle en cadence, une fois pour toute ,
Le cocotier des profiteurs et exploiteurs !
Puis, en kombites et lyannaj dignes et unifiés,
En toute équité, avec l’ensemble des tiens, à l’aune de l’égalité,
Partage les fruits qui viendront à tomber !
Crie et hurle ô chaud et pacifique peuple,
Composite et métissé,
Que face aux injustices,
Les risques et menaces des balles de l’oppression,
La poitrine de tes enfants ,
En guise de bouclier tu offres,
Pour la défense et la sauvegarde
De tes espérances en un avenir plus juste pour,
Sans distinction de race, couleur ou origine, chacun des tiens !
Crie, hurle, mugis, rugis, chante et danse
Peuple de Guadeloupe volcan,
Sur les sons et rythmes de voukoum, akyo et tous les autres qui ,
sous l’apparence de défilés carnavalesques,
Riches et épicés en chants, couleurs, races, rires et dignité
Et revêtant une grande empreinte de solennité
Qui prend date dans le film sans fin et troublé de ton histoire,
T’ont permis de dire sans peur et sans violence en investissant la rue,
L’existence et l’inacceptation de trop de négatives différences et d’injustices,
Sur cette portion de terre en Amérique, incluse,
Au sein de l’Etat de droits qu’est la France
Puissent enfin tes pas, le ka et ta voix,
En rythmes synchronisés,
Au monde entier et, surtout à la France affirmer,
Que jamais plus, tu n’accepteras pour toi et pour quiconque,
Sur un sol nourricier, voir continuer à se perpétuer
Les situations héritées de l’ère esclavagiste,
Avec leurs cortèges d’exploitation,
De profitassions et de condamnation de femmes, d’enfants et d’hommes,
A la mendicité, l’indigence, la perte de dignité
Alors que le monde est en mouvement de recherche,
De sauvegarde et de l’universalisation des vraies valeurs que sont :
La justice, l’égalité, la liberté, la fraternité et que,
Tes hommes et femmes imprégnés,
De ces principes et droits inaliénables,
affirment que :
Le jour où ils devront se mettre à genoux,
Par le créateur de l’univers,
N’a pas encore été planifié !
Pour tout cela, en te servant de tes souffrances
Qui au prix de grands sacrifices
Tu transcendes,
Crie, hurle, chante, marche et danse
ô « peuple-mur » de Guadeloupe,
Mon île papillon au cœur de volcan ,
Que la Guadeloupe est à toi et non à eux !
Et que sur elle ne sera fait
Que ce que toi, en peuple majeur et souverain , tu décideras,
Et ce, seulement quand tu le voudras !
Tous droits réservés pour tous pays
K.L BARBEU
O mon peuple !
Aux sons de voukoum, Akyo et les autres
Qui le ka, dansent.
Mugis et rugis ton indignation,
Vaillant peuple de Guadeloupe volcan,
Devant les agissements turpides de nombre de tes élus
Qui n’ont pour toute ambition ,
Que d’assurer les mandats à prendre ou déjà acquis,
Tandis que certains autres,
En s’abritant derrière les légitimes
Revendications contre la cherté de la vie,
Dans l’ombre,
Combinent en caressant leurs désirs de se passer de,
Ou pire encore,
De Forcer ton droit de libre choix,
Sur le changement du statut politique régissant ton île !
Gronde peuple de Guadeloupe Papillon
Superbe île volcan
Qui depuis trop longtemps croule,
Sous l’exploitation et les profitassions !
Mais, tout en brandissant tes revendications,
En tous points, saches malgré tout, garder raison !
Lève toi de ta léthargie, masse mélangée imbriquée et parfaite
D’hommes et de femmes de lignées issues tant de :
Ignace, Delgrès que Lafayette et la Mulâtresse Solitude et,
En déboulées rythmées et bien ordonnées,
Tes droits, en réclamant, chante et Danse !
O ma Guadeloupe éternelle,
Extirpe enfin de ton âme à vif écorchée,
Tes grandes douleurs, depuis trop de siècles,
Accumulées !
Excise de ton imaginaire populaire,
Les séquelles-héritage de l’esclavage qui,
En alourdissant injustement et, inutilement ton présent,
Vers des horizons nouveaux, plus sereins, plus radieux,
T’empêchent en peuple mur, d’avancer,
Tout en conservant intact dans ta mémoire collective,
Pour transmission aux générations futures,
L’exactitude et l’inhumanité des faits de ton histoire !
Crie et hurle ta peine, ton indignation et ton refus
Pour ta jeunesse, ta force vive, ton devenir que,
Encore au vingt et unième siècle,
par la drogue, le chômage, la désespérance et la ségrégation,
En silence feutré et lumières tamisées, l’on assassine !
Que les pas des milliers de tes enfants martelant les rues,
En chantant « la Gwadloup sé tan nou »
Et la voix de tous les autres qui à eux, de cœur sont unis,
Tout en apportant les nouvelles
A nos pères, mères, frères et sœurs,
Pour l’éternité, couchés à deux mètres sous terre,
Explicitent enfin ce que depuis si longtemps, certains crient
Et que les profitants ne veulent point entendre :
Mieux vaut mourir libres et dignes,
Que de vivre exploités et méprisés !
Crie et hurle ô mon peuple,
Ton refus du chômage, de l’indigence,
La mendicité, la « captivité électoraliste » ou la carrière de R.M-iste
Que l’on offre pour seules perspectives d’avenir,
A des milliers des tiens, tes anciens et à tes enfants en devenir ;
Sous le regard complaisant de l’Etat lointain et paternaliste qui,
Trop souvent sur le terrain,
Est absent ou inerte pour être réellement efficace,
Tant dans le choix, l’adaptation, l’application que,
Dans les contrôles de lois justes et conformes,
A la constitution et aux réels intérêts supérieurs de la nation,
Devant régir dans son ensemble,
Un Etat de droits en perpétuelles évolutions !
Fulmine et éructe à la face du monde, île volcan,
Pour que les oreilles de la France
Viennent enfin à entendre,
Le cri de tes multiples et riches composantes
Qui gémissent de désespérance,
Devant leurs droits, leurs capacités et leur dignités, reniées ou bafouées et,
Leurs perspectives d’avenir, aux pieds, foulées,
Par le règne des combines et de la rapacité
Tant de ceux qui, une fois les richesses produites,
Ne veulent et ne savent équitablement les partager,
S’accaparant de la presque totalité,
En ne laissant que les miettes à ceux qui,
De leurs mains et, avec leur sang,
Leurs forces et leurs sacrifices, les ont crées !
Que de tous ceux aussi qui, sans vergogne,
T’affublent à tort, du qualificatif de danseuse de la France,
Alors que, conditionnés et aveuglés,
ils ne voient pas ou feignent de ne pas comprendre et admettre que :
Avec les autres entités de l’outre-mer,
Vous constituez en fin de compte, pour la France et l’Europe,
Une immense et enviable chance
D’être en toute légalité, implantées sur les cinq continents,
Les rendant par là,
Détentrices et bénéficiaires de grandes possibilités,
Et de richesses inépuisables et non négligeables des diversités !
Crie et hurle de joie ô mon peuple
Qui pour la première fois de ton histoire,
Dans un inévitable, violent et salutaire choc de légitimités,
Tant que par l’intermédiaire d’une si longue et massive mobilisation,
Que par ta discipline, ton unité et ta détermination,
A su éviter que, sur ton sol, pas une goutte de sang,
de part et d’autre, ne soit versée !
Danse, crie, hurle et Fulmine,
Peuple de Guadeloupe volcan !
Saisis et branle en cadence, une fois pour toute ,
Le cocotier des profiteurs et exploiteurs !
Puis, en kombites et lyannaj dignes et unifiés,
En toute équité, avec l’ensemble des tiens, à l’aune de l’égalité,
Partage les fruits qui viendront à tomber !
Crie et hurle ô chaud et pacifique peuple,
Composite et métissé,
Que face aux injustices,
Les risques et menaces des balles de l’oppression,
La poitrine de tes enfants ,
En guise de bouclier tu offres,
Pour la défense et la sauvegarde
De tes espérances en un avenir plus juste pour,
Sans distinction de race, couleur ou origine, chacun des tiens !
Crie, hurle, mugis, rugis, chante et danse
Peuple de Guadeloupe volcan,
Sur les sons et rythmes de voukoum, akyo et tous les autres qui ,
sous l’apparence de défilés carnavalesques,
Riches et épicés en chants, couleurs, races, rires et dignité
Et revêtant une grande empreinte de solennité
Qui prend date dans le film sans fin et troublé de ton histoire,
T’ont permis de dire sans peur et sans violence en investissant la rue,
L’existence et l’inacceptation de trop de négatives différences et d’injustices,
Sur cette portion de terre en Amérique, incluse,
Au sein de l’Etat de droits qu’est la France
Puissent enfin tes pas, le ka et ta voix,
En rythmes synchronisés,
Au monde entier et, surtout à la France affirmer,
Que jamais plus, tu n’accepteras pour toi et pour quiconque,
Sur un sol nourricier, voir continuer à se perpétuer
Les situations héritées de l’ère esclavagiste,
Avec leurs cortèges d’exploitation,
De profitassions et de condamnation de femmes, d’enfants et d’hommes,
A la mendicité, l’indigence, la perte de dignité
Alors que le monde est en mouvement de recherche,
De sauvegarde et de l’universalisation des vraies valeurs que sont :
La justice, l’égalité, la liberté, la fraternité et que,
Tes hommes et femmes imprégnés,
De ces principes et droits inaliénables,
affirment que :
Le jour où ils devront se mettre à genoux,
Par le créateur de l’univers,
N’a pas encore été planifié !
Pour tout cela, en te servant de tes souffrances
Qui au prix de grands sacrifices
Tu transcendes,
Crie, hurle, chante, marche et danse
ô « peuple-mur » de Guadeloupe,
Mon île papillon au cœur de volcan ,
Que la Guadeloupe est à toi et non à eux !
Et que sur elle ne sera fait
Que ce que toi, en peuple majeur et souverain , tu décideras,
Et ce, seulement quand tu le voudras !
Tous droits réservés pour tous pays
K.L BARBEU