L'organisation a lancé cet appel à l'occasion du 41e anniversaire du coup d'État du général Hugo Bánzer Suárez. Pendant les sept années du régime de Bánzer et sous les autres gouvernements militaires ou autoritaires qui se sont succédé entre 1964 et 1982, de graves atteintes aux droits humains ont été commises, notamment des actes de torture et des disparitions forcées.
"En dépit de quelques mesures positives, dont l'exhumation des dépouilles de personnes disparues, on ne constate aucune avancée dans l'identification et la poursuite en justice des responsables. Les archives militaires n'ont pas été déclassifiées et des milliers de victimes et de proches attendent d'obtenir réparation", a déclaré María José Eva Parada, chercheuse d'Amnesty International pour la Bolivie.
Depuis la promulgation d'une loi sur l'indemnisation des victimes de violences politiques, en mars 2004, le ministère bolivien de la Justice a reçu environ 6.200 demandes. Toutefois, selon des données officielles, seules 1.714 personnes ont été reconnues comme bénéficiaires, dont 800 auraient reçu, à ce jour, une indemnisation financière. Les autres demandes ont été rejetées.
Depuis six mois environ, plusieurs personnes touchées manifestent régulièrement devant le ministère de la Justice. Le ministère de la Justice a fait savoir aux victimes que pour pouvoir accéder aux mesures d'indemnisation, elles devront fournir des certificats médicolégaux attestant qu'elles ont subi les actes de torture allégués, des certificats de décès, ainsi que d'autres documents de l'époque en question qui se sont révélés difficiles, voire impossibles, à obtenir.
En avril et en mai de cette année, une loi et un décret visant à diminuer les montants des indemnisations prévues par la loi de 2004 ont été adoptés. La liste des bénéficiaires a également été rendue publique, mais sans indication de la somme qu'ils doivent recevoir. Selon les informations dont dispose Amnesty International, les bénéficiaires ignorent le montant de l'indemnisation jusqu'au moment où ils la reçoivent.
"En dépit de quelques mesures positives, dont l'exhumation des dépouilles de personnes disparues, on ne constate aucune avancée dans l'identification et la poursuite en justice des responsables. Les archives militaires n'ont pas été déclassifiées et des milliers de victimes et de proches attendent d'obtenir réparation", a déclaré María José Eva Parada, chercheuse d'Amnesty International pour la Bolivie.
Depuis la promulgation d'une loi sur l'indemnisation des victimes de violences politiques, en mars 2004, le ministère bolivien de la Justice a reçu environ 6.200 demandes. Toutefois, selon des données officielles, seules 1.714 personnes ont été reconnues comme bénéficiaires, dont 800 auraient reçu, à ce jour, une indemnisation financière. Les autres demandes ont été rejetées.
Depuis six mois environ, plusieurs personnes touchées manifestent régulièrement devant le ministère de la Justice. Le ministère de la Justice a fait savoir aux victimes que pour pouvoir accéder aux mesures d'indemnisation, elles devront fournir des certificats médicolégaux attestant qu'elles ont subi les actes de torture allégués, des certificats de décès, ainsi que d'autres documents de l'époque en question qui se sont révélés difficiles, voire impossibles, à obtenir.
En avril et en mai de cette année, une loi et un décret visant à diminuer les montants des indemnisations prévues par la loi de 2004 ont été adoptés. La liste des bénéficiaires a également été rendue publique, mais sans indication de la somme qu'ils doivent recevoir. Selon les informations dont dispose Amnesty International, les bénéficiaires ignorent le montant de l'indemnisation jusqu'au moment où ils la reçoivent.
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