Le refus de quelques milliers d'euros de trésorerie peut conduire à la fermeture de PME ou de commerces.
C'est ainsi qu'est née l'ANDIEP, l'association nationale de défense des intérêts des entreprises et des particuliers. Depuis vingt ans, la multiplication des frais bancaires, qui chacun le sait bien sont surfacturés par rapport au coût réel de la prestation effectuée par les banques, a engrangé des milliards d'euros. Et conduit à la destruction de milliers d'emplois, comme le fait remarquer, avec pertinence Daniel Duchêne. "Comme l'a signalé le Président Sarkozy, le refus de quelques milliers d'euros de trésorerie peut conduire à la fermeture de PME ou de commerces. La crise a bon dos ! Quand un commerçant ou un artisan met la clé sous la porte, ce sont autant de consommateurs qui disparaissent et qui renforcent l'effet de crise économique."
Effectivement, lors d'une récente intervention de Nicolas Sarkozy, dans la région Centre, le Président de la République a jugé "inacceptables les difficultés des entreprises pour obtenir des financements" et qui a tancé les banques.
Car à quoi a donc servi tout cet argent prélevé, sans aucune honte, directement, sur les comptes bancaires : à financer un énorme patrimoine immobilier surdimensionné par rapport aux besoins des banques et le réseau informatique.
Mais en vingt ans, on peut supposer que ce fameux réseau informatique a bien du être payé cinq ou six fois par les titulaires des comptes bancaires.
Un patron de la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté reconnaissait, par exemple, que l'opération de forçage d'un chèque coutait autour de 40 centimes d'euros à la Caisse d'Epargne quand la prestation était facturée 8 Euros. Jolie marge bénéficiaire !
C'est pourquoi le différend entre un groupe d'artisans et commerçants de Baume-les-Dames et la Banque populaire Bourgogne Franche-Comté va passer à la vitesse supérieure.
Daniel Duchêne et Claude Paquis n'ont jamais voulu cesser le combat.
Au contraire, les deux chefs d'entreprises ont été élu responsables de la toute nouvelle association : Daniel Duchêne en tant que président et Claude Paquis en tant que vice-président. Des antennes vont être créées dans toute la France qui a divisée en cinq secteurs (Est, Ouest, Nord, Sud, Ile de France).
L'association a donc désormais une vocation nationale. Dimanche 14 février, lors de la réunion constitutive, ils étaient pas moins d'une cinquantaine de commerçants, et d'artisans à assister aux débats. Beaucoup, empêchés de venir, ont envoyé des courriels et téléphoné pour se joindre au combat de Daniel Duchêne et de Claude Paquis.
La future association veut s'adresser aux particuliers et défendre les intérêts des entreprises.
Claude Paquis ira lundi 15 février prendre part à une conférence de presse sur ce sujet des abus bancaires, à l'Assemblée Nationale, à l'invitation du député Nicolas Dupont-Aignan. "Il apportera avec lui tous les dossiers collectés à Baume", précise Daniel Duchêne qui se fait épauler par plusieurs cabinets d'avocats dont ceux de Me Gilbert Collard et Me Alain Bousquet du barreau d'Antibes, président de la fédération nationale contre les abus bancaires.
Effectivement, lors d'une récente intervention de Nicolas Sarkozy, dans la région Centre, le Président de la République a jugé "inacceptables les difficultés des entreprises pour obtenir des financements" et qui a tancé les banques.
Car à quoi a donc servi tout cet argent prélevé, sans aucune honte, directement, sur les comptes bancaires : à financer un énorme patrimoine immobilier surdimensionné par rapport aux besoins des banques et le réseau informatique.
Mais en vingt ans, on peut supposer que ce fameux réseau informatique a bien du être payé cinq ou six fois par les titulaires des comptes bancaires.
Un patron de la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté reconnaissait, par exemple, que l'opération de forçage d'un chèque coutait autour de 40 centimes d'euros à la Caisse d'Epargne quand la prestation était facturée 8 Euros. Jolie marge bénéficiaire !
C'est pourquoi le différend entre un groupe d'artisans et commerçants de Baume-les-Dames et la Banque populaire Bourgogne Franche-Comté va passer à la vitesse supérieure.
Daniel Duchêne et Claude Paquis n'ont jamais voulu cesser le combat.
Au contraire, les deux chefs d'entreprises ont été élu responsables de la toute nouvelle association : Daniel Duchêne en tant que président et Claude Paquis en tant que vice-président. Des antennes vont être créées dans toute la France qui a divisée en cinq secteurs (Est, Ouest, Nord, Sud, Ile de France).
L'association a donc désormais une vocation nationale. Dimanche 14 février, lors de la réunion constitutive, ils étaient pas moins d'une cinquantaine de commerçants, et d'artisans à assister aux débats. Beaucoup, empêchés de venir, ont envoyé des courriels et téléphoné pour se joindre au combat de Daniel Duchêne et de Claude Paquis.
La future association veut s'adresser aux particuliers et défendre les intérêts des entreprises.
Claude Paquis ira lundi 15 février prendre part à une conférence de presse sur ce sujet des abus bancaires, à l'Assemblée Nationale, à l'invitation du député Nicolas Dupont-Aignan. "Il apportera avec lui tous les dossiers collectés à Baume", précise Daniel Duchêne qui se fait épauler par plusieurs cabinets d'avocats dont ceux de Me Gilbert Collard et Me Alain Bousquet du barreau d'Antibes, président de la fédération nationale contre les abus bancaires.