Le confinement a poussé les consommatrices à revoir leur rapport aux cosmétiques
Les célébrités ont multiplié les clichés au naturel durant le confinement. Cette tendance du no make-up déjà en vogue avant l’épidémie, a pris une réelle ampleur pendant cette crise mondiale. Le sondage réalisé par l’institut Ifop pour le Label Slow Cosmétique, fondé en 2013 par Julien Kaibeck, nous rappelle que cette mode n'est pas uniquement appliquée chez les célébrités. "Nous voulions sonder la force de ce retour au naturel. Près de 240 marques dans le monde ont notre label et nous avons remarqué qu’elles avaient été impactées différemment par le confinement. Les soins bio ont fortement augmenté leurs ventes, mais pour le maquillage cette tendance a été moins évidente".
Réalisée entre le 9 et le 12 juin 2020, soit près d’un mois après le déconfinement, l'enquête révèle que le pourcentage de Françaises se maquillant tous les jours est deux fois plus faible aujourd'hui (21%) qu'il y a trois ans (42% en 2017). Une tendance particulièrement forte chez les moins de 30 ans. Dans cette tranche d'âge, la moitié (53%) des femmes affirment qu'elles se maquillent moins qu’avant la crise. Cette enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 3018 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 1603 femmes, par questionnaire auto-administré du 9 au 12 juin 2020.
D'autre part, le marché des cosmétiques naturels obtient un grand succès et s'inscrit dans une dynamique très favorable ces trois dernières années, avec une augmentation de 30 % sur le marché français l’an dernier.
Réalisée entre le 9 et le 12 juin 2020, soit près d’un mois après le déconfinement, l'enquête révèle que le pourcentage de Françaises se maquillant tous les jours est deux fois plus faible aujourd'hui (21%) qu'il y a trois ans (42% en 2017). Une tendance particulièrement forte chez les moins de 30 ans. Dans cette tranche d'âge, la moitié (53%) des femmes affirment qu'elles se maquillent moins qu’avant la crise. Cette enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 3018 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 1603 femmes, par questionnaire auto-administré du 9 au 12 juin 2020.
D'autre part, le marché des cosmétiques naturels obtient un grand succès et s'inscrit dans une dynamique très favorable ces trois dernières années, avec une augmentation de 30 % sur le marché français l’an dernier.
Les moins de 30 ans se révoltent
46% des femmes de plus de 65 ans voient toujours comme du laisser-aller le fait de ne pas se maquiller en public, tout comme 44% de celles avec un niveau d’étude inférieur au bac, et 42% des habitantes de l’agglomération parisienne. "Mais je pense que cette période est révélatrice d’une vraie tendance qui va s’installer dans les années qui viennent. L’étude montre que la moitié des moins de 30 ans se révoltent contre l’idée associant no make-up et côté négligé. La jeune génération n'est pas prête à se laisser dicter une conduite. Elle se révèle farouchement attachée à une forme de liberté. Et dans dix ans, elle aura sûrement toujours ce positionnement".
La jeune génération est déterminée.mp3 (1.05 Mo)