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Des dizaines de milliers de partisans du groupe islamiste Hefazat-e-Islam (les gardiens de l’Islam) sont descendus dans les rues de la capitale Dacca et d’autres villes du Bangladesh, le 5 mai et le 6 mai à l’aube.
Ils réclamaient l’adoption de lois religieuses plus strictes, particulièrement d’une loi sur le blasphème et de restrictions sur les droits des femmes, notamment sur leur droit de circuler librement.
Ces rassemblements ont dégénéré et les manifestants ont affronté les forces de police à Dacca.
"La confusion est totale quant à ce qui s’est réellement passé et ce qui a conduit à ce bilan meurtrier. Les autorités doivent sans délai ouvrir une enquête indépendante et impartiale sur ces événements, y compris sur le recours à la force par la police. Les responsables présumés doivent être traduits en justice", a estimé Polly Truscott, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.
Ils réclamaient l’adoption de lois religieuses plus strictes, particulièrement d’une loi sur le blasphème et de restrictions sur les droits des femmes, notamment sur leur droit de circuler librement.
Ces rassemblements ont dégénéré et les manifestants ont affronté les forces de police à Dacca.
"La confusion est totale quant à ce qui s’est réellement passé et ce qui a conduit à ce bilan meurtrier. Les autorités doivent sans délai ouvrir une enquête indépendante et impartiale sur ces événements, y compris sur le recours à la force par la police. Les responsables présumés doivent être traduits en justice", a estimé Polly Truscott, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.