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"Il est extrêmement regrettable qu’Ali Ahsan Mohammad Mujaheed ait été condamné à mort. La création du tribunal jugeant les crimes de guerre fournit une occasion historique d’apporter justice et réconciliation au Bangladesh, mais punir une violation présumée des droits humains par une autre n’est pas la solution. Nous commençons déjà à voir des manifestations violentes se dérouler au Bangladesh en réaction à ces décisions. Les affrontements ayant eu lieu entre les partis d’opposition et la police ces deux derniers jours ont fait des blessés des deux côtés. Il est crucial que la police n’emploie pas une force excessive contre les manifestants. Un grand nombre des personnes ayant témoigné devant le Tribunal pour les crimes de droit international sont des hindous, et certains de leurs domiciles ont été attaqués après que des sentences de mort aient été prononcées. Les autorités bangladaises doivent veiller à ce que ces communautés, ainsi que l’ensemble des témoins, soient protégés", a indiqué Abbas Faiz, spécialiste du Bangladesh à Amnesty International.
"La peine de mort viole le droit à la vie tel que reconnu par la Déclaration universelle des droits de l’Homme et constitue le châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit. Nous y sommes opposés en toutes circonstances."
"La peine de mort viole le droit à la vie tel que reconnu par la Déclaration universelle des droits de l’Homme et constitue le châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit. Nous y sommes opposés en toutes circonstances."