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Mardi 15 avril, les autorités auraient donné 48 heures à cet homme pour qu’il quitte le pays, en menaçant sa famille de préjudices s’il ne se soumettait pas à cette injonction. Shaikh Hussain al Najati fait partie des 31 militants de l’opposition - des musulmans chiites - que le ministère de l’Intérieur a privés de leur nationalité bahreïnite en novembre 2012, en invoquant des raisons de sécurité publique. Le délai de 48 heures est venu à échéance le jeudi 17 avril au matin. Comme il n’était pas parti, Shaikh Hussain al Najati a reçu un appel téléphonique d’un responsable de la sécurité qui lui a dit que sa décision aurait des conséquences néfastes pour lui.
"Cette campagne de menaces, de harcèlement et d’intimidation à l’encontre de Shaikh Hussain al Najati est inacceptable et doit cesser. S’il est expulsé, cet homme deviendra de fait apatride", a déclaré Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
"Cette campagne de menaces, de harcèlement et d’intimidation à l’encontre de Shaikh Hussain al Najati est inacceptable et doit cesser. S’il est expulsé, cet homme deviendra de fait apatride", a déclaré Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.