"Les autorités bahreïnites doivent enquêter sur la douzaine de décès provoqués par un recours inconsidéré au gaz lacrymogène par les forces de sécurité", a déclaré Amnesty International après qu'une nouvelle personne ait été grièvement blessée par une grenade lacrymogène à Manama.
Mardi 24 janvier, Mohammad al Muwali, 20 ans, a été gravement blessé puis hospitalisé après avoir été touché à la tête par une grenade lacrymogène lancée par des policiers antiémeutes réagissant à une manifestation contre le gouvernement dans le quartier de Karrana, dans la capitale.
Un groupe bahreïnite de défense des droits humains a signalé qu'au moins 13 décès étaient imputables à l'utilisation de gaz lacrymogène par les forces de sécurité contre des manifestants pacifiques, ainsi qu'au domicile de plusieurs personnes, depuis février 2011, et que ce type d'homicide s'était fait plus fréquent ces derniers mois.
"L'augmentation du nombre de victimes et les témoignages recueillis donnent à penser que les forces de sécurité bahreïnites utilisent le gaz lacrymogène de manière inconsidérée, notamment à l'intérieur de logements et dans d'autres espaces réduits", a déploré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
Mardi 24 janvier, Mohammad al Muwali, 20 ans, a été gravement blessé puis hospitalisé après avoir été touché à la tête par une grenade lacrymogène lancée par des policiers antiémeutes réagissant à une manifestation contre le gouvernement dans le quartier de Karrana, dans la capitale.
Un groupe bahreïnite de défense des droits humains a signalé qu'au moins 13 décès étaient imputables à l'utilisation de gaz lacrymogène par les forces de sécurité contre des manifestants pacifiques, ainsi qu'au domicile de plusieurs personnes, depuis février 2011, et que ce type d'homicide s'était fait plus fréquent ces derniers mois.
"L'augmentation du nombre de victimes et les témoignages recueillis donnent à penser que les forces de sécurité bahreïnites utilisent le gaz lacrymogène de manière inconsidérée, notamment à l'intérieur de logements et dans d'autres espaces réduits", a déploré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
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