"Interdire les sit-ins, les manifestations et les rassemblements publics dans la capitale de Bahreïn, et disposer que les parents risquent la prison si leurs enfants participent à plusieurs manifestations est choquant et porte atteinte au droit international", a indiqué Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Amnesty International.
"Les autorités bahreïnites ont pendant des années invoqué de manière abusive la législation existante afin de réprimer toute forme de contestation. Avec ces nouvelles mesures, cependant, leur mépris pour les droits humains atteint de nouveaux sommets. Nous craignons que ces mesures draconiennes ne soient utilisées afin de légitimer la violence d’État en prévision des nouvelles manifestations prévues pour le 14 août."
"Les autorités bahreïnites ont pendant des années invoqué de manière abusive la législation existante afin de réprimer toute forme de contestation. Avec ces nouvelles mesures, cependant, leur mépris pour les droits humains atteint de nouveaux sommets. Nous craignons que ces mesures draconiennes ne soient utilisées afin de légitimer la violence d’État en prévision des nouvelles manifestations prévues pour le 14 août."
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