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Dimanche 29 septembre, un tribunal de Bahreïn a condamné 49 hommes et une femme, souvent en leur absence, à des peines allant jusqu’à 15 années de réclusion pour des motifs liés à leur implication dans la coalition du 14 février, un mouvement de jeunes opposants. Les autorités bahreïnites, dont les membres sont majoritairement sunnites, ont accusé ce groupe chiite de terrorisme.
"Il est consternant de voir ce que l’on fait passer pour de la “justice” actuellement à Bahreïn. Les autorités se contentent de coller l’étiquette “terroriste” aux accusés avant de les soumettre à toutes sortes de violations pour récolter des aveux", a déploré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord.
Aucune enquête n’a été menée sur ces allégations de torture, qui n’ont pas été prises en compte par le tribunal. Le procès dans l’affaire de la coalition du 14 février est loin d’avoir respecté les normes internationales et tous les accusés ont été condamnés. Ils ont interjeté appel.
"Il est consternant de voir ce que l’on fait passer pour de la “justice” actuellement à Bahreïn. Les autorités se contentent de coller l’étiquette “terroriste” aux accusés avant de les soumettre à toutes sortes de violations pour récolter des aveux", a déploré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord.
Aucune enquête n’a été menée sur ces allégations de torture, qui n’ont pas été prises en compte par le tribunal. Le procès dans l’affaire de la coalition du 14 février est loin d’avoir respecté les normes internationales et tous les accusés ont été condamnés. Ils ont interjeté appel.