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Le ministère de l’Intérieur a pris cette mesure extrême le 7 novembre 2012 à l’encontre de 31 militants de l’opposition, tous chiites, en affirmant qu’ils avaient causé "du tort à la sécurité de l’État". Les personnes qui ne bénéficiaient pas d’une double nationalité ont, de fait, été rendues apatrides.
"Le fait de déchoir de leur nationalité les détracteurs du gouvernement montre que les autorités bahreïnites continuent de s’en prendre à tous ceux qu’elles perçoivent comme une menace et de les discréditer. Au lieu de répondre aux critiques qui leur sont adressées, elles n’ont rien trouvé de mieux que de priver des ressortissants bahreïnites de leur nationalité", a déploré Hassiba Hadj-Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
"Le ministère de l’Intérieur doit de toute urgence annuler sa décision et réintégrer ces 31 militants dans la nationalité bahreïnite. Une telle mesure de représailles a un effet dissuasif sur la dissidence pacifique et l’exercice de la liberté d’expression."
Ces 31 militants incluent deux anciens parlementaires, Jawad et Jalal Fairouz, tous deux membres d’al Wefaq, la principale formation politique chiite du pays. Ils vivent actuellement en exil à Londres.
"Le fait de déchoir de leur nationalité les détracteurs du gouvernement montre que les autorités bahreïnites continuent de s’en prendre à tous ceux qu’elles perçoivent comme une menace et de les discréditer. Au lieu de répondre aux critiques qui leur sont adressées, elles n’ont rien trouvé de mieux que de priver des ressortissants bahreïnites de leur nationalité", a déploré Hassiba Hadj-Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
"Le ministère de l’Intérieur doit de toute urgence annuler sa décision et réintégrer ces 31 militants dans la nationalité bahreïnite. Une telle mesure de représailles a un effet dissuasif sur la dissidence pacifique et l’exercice de la liberté d’expression."
Ces 31 militants incluent deux anciens parlementaires, Jawad et Jalal Fairouz, tous deux membres d’al Wefaq, la principale formation politique chiite du pays. Ils vivent actuellement en exil à Londres.