Le Président Sarkozy indirectement est venu à leur secours.
Mardi 9 février 2010, c'est le Président Sarkozy qui indirectement est venu à leur secours. En déplacement dans le Loir et Cher, Nicolas Sarkozy a jugé "inacceptables" les difficultés rencontrées par les entreprises pour obtenir des financements auprès des banques et a indiqué qu'il allait prochainement revoir leurs dirigeants. "Je vais être obligé de revoir les banques parce que je suis inquiet de ce qui se passe en ce moment", a déclaré M. Sarkozy lors d'un discours sur l'avenir des territoires ruraux. "Je le dis très simplement. Nous les avons sauvées, nous avons protégé votre épargne, mais je ne passerai pas d'un excès où on finançait n'importe quoi à une situation où on serre la vis à une entreprises qui a des besoins de trésorerie pour quelques milliers d'euros et on fait perdre des emplois. Cela ce n'est pas acceptable", a-t-il lancé. "Ca ne peut pas être trop hier, et plus rien du tout aujourd'hui. J'aurai cette réunion avec les banques", a insisté le chef de l'Etat sans donner de date pour cette rencontre. "Je comprends parfaitement qu'on ne peut pas donner des crédits n'importe comment, à n'importe qui, bien sûr. D'ailleurs si on l'avait fait avant, ça aurait évité la bulle spéculative. Mais là, il y a un problème de trésorerie pour les entreprises qui me le signalent partout sur le territoire, et cela nous ne pouvons pas l'accepter", a-t-il poursuivi.
Du pain béni pour le collectif de commerçants et artisans de Baume-les-Dames qui est engagé dans un vif différend avec la Banque populaire de Bourgogne Franche-Comté. "On a continué le mouvement. La médiatisation a eu des répercussions. Depuis la fin du mois de novembre, des artisans et des particuliers se sont vus rembourser des frais bancaires, d'autres qui étaient interdits bancaires se sont vus restituer leurs cartes bancaires ou leurs chéquiers", révèle Daniel Duchêne, porte-parole du collectif.
Mais preuve que le sujet est sensible : Un membre du collectif, Claude Paquis est invité le 15 février à l'Assemblée Nationale pour participer à une conférence de presse sur le sujet avec d'autres entrepreneurs confrontés au mauvais comportement des banques françaises. Une une invitation lancée par le député Nicolas Dupont-Aignan, à la tête du parti Debout la République, d'essence Gaulliste.
Dernièrement, Claude Paquis s'était remarquer en déversant devant sa banque une benne de fumier pour protester contre le traitement que sa banque lui imposait.
Car les banques préfèrent se refaire une santé sur le dos de leur client en facturant des frais indécents. Une attitude que subissent tous les français depuis vingt ans. Mais il semble que le temps de la tonte des clients est bel et bien fini !
Les plaintes se multiplient. Les clients des banques ne veulent plus payer ces frais bancaires obscènes et qui ont permis aux banques françaises de s'offrir des réseaux bancaires surdimensionnés.
Les plaintes auprès de la Médiation bancaire de particuliers, mécontents de la gestion de leur banque, ont atteint en 2008 le niveau record, en hausse de 15,7% par rapport à 2007, selon le bilan annuel publié lundi par la Banque de France.
Un boom qui s'explique notamment par l'extension du domaine de compétence des médiateurs bancaires, qui traitent désormais de tous les litiges concernant les crédits, à l'exception de ceux relatifs à leur octroi. Mais également par la crise financière. De nombreux plaignants ont ainsi connu des difficultés à obtenir ou à proroger en 2008 des crédits-relais, qu'ils pensaient auparavant pouvoir obtenir facilement, le remboursant une fois leur logement vendu. Le début de la crise immobilière a perturbé le processus, les banques se montrant par la suite beaucoup plus frileuses pour ce type de crédit.
Le 14 février 2010, le collectif de Baume auquel s'étaient greffés des groupes d'artisans et commerçants d'autres régions de France connaissant les mêmes tracas bancaires, va créer une association nationale. Cette association aura pour but également de défendre les intérêts des entreprises par rapport à tous les problèmes qu'elles peuvent rencontrer et qui sont autres que les problèmes bancaires. Cette association concernera également la défense des particuliers qui sont de plus en plus nombreux à dénoncer ces abus bancaires.
Une assemblée générale constitutive aura lieu ce jour là. Le collectif est désormais en relation avec Me Alain Bousquet, avocat au barreau d'Antibes et président de la fédération nationale des associations contre les abus bancaires.
Adresse de la réunion : Salle MI-COUR, rue de Mi-Cour, 25110 Baume-Les-Dames. A partir de 13h00.
Du pain béni pour le collectif de commerçants et artisans de Baume-les-Dames qui est engagé dans un vif différend avec la Banque populaire de Bourgogne Franche-Comté. "On a continué le mouvement. La médiatisation a eu des répercussions. Depuis la fin du mois de novembre, des artisans et des particuliers se sont vus rembourser des frais bancaires, d'autres qui étaient interdits bancaires se sont vus restituer leurs cartes bancaires ou leurs chéquiers", révèle Daniel Duchêne, porte-parole du collectif.
Mais preuve que le sujet est sensible : Un membre du collectif, Claude Paquis est invité le 15 février à l'Assemblée Nationale pour participer à une conférence de presse sur le sujet avec d'autres entrepreneurs confrontés au mauvais comportement des banques françaises. Une une invitation lancée par le député Nicolas Dupont-Aignan, à la tête du parti Debout la République, d'essence Gaulliste.
Dernièrement, Claude Paquis s'était remarquer en déversant devant sa banque une benne de fumier pour protester contre le traitement que sa banque lui imposait.
Car les banques préfèrent se refaire une santé sur le dos de leur client en facturant des frais indécents. Une attitude que subissent tous les français depuis vingt ans. Mais il semble que le temps de la tonte des clients est bel et bien fini !
Les plaintes se multiplient. Les clients des banques ne veulent plus payer ces frais bancaires obscènes et qui ont permis aux banques françaises de s'offrir des réseaux bancaires surdimensionnés.
Les plaintes auprès de la Médiation bancaire de particuliers, mécontents de la gestion de leur banque, ont atteint en 2008 le niveau record, en hausse de 15,7% par rapport à 2007, selon le bilan annuel publié lundi par la Banque de France.
Un boom qui s'explique notamment par l'extension du domaine de compétence des médiateurs bancaires, qui traitent désormais de tous les litiges concernant les crédits, à l'exception de ceux relatifs à leur octroi. Mais également par la crise financière. De nombreux plaignants ont ainsi connu des difficultés à obtenir ou à proroger en 2008 des crédits-relais, qu'ils pensaient auparavant pouvoir obtenir facilement, le remboursant une fois leur logement vendu. Le début de la crise immobilière a perturbé le processus, les banques se montrant par la suite beaucoup plus frileuses pour ce type de crédit.
Le 14 février 2010, le collectif de Baume auquel s'étaient greffés des groupes d'artisans et commerçants d'autres régions de France connaissant les mêmes tracas bancaires, va créer une association nationale. Cette association aura pour but également de défendre les intérêts des entreprises par rapport à tous les problèmes qu'elles peuvent rencontrer et qui sont autres que les problèmes bancaires. Cette association concernera également la défense des particuliers qui sont de plus en plus nombreux à dénoncer ces abus bancaires.
Une assemblée générale constitutive aura lieu ce jour là. Le collectif est désormais en relation avec Me Alain Bousquet, avocat au barreau d'Antibes et président de la fédération nationale des associations contre les abus bancaires.
Adresse de la réunion : Salle MI-COUR, rue de Mi-Cour, 25110 Baume-Les-Dames. A partir de 13h00.