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Le 17 mars, le tribunal de district de Shaki doit annoncer le verdict concernant Tofig Yagublu et Ilgar Mammadov, deux prisonniers d’opinion arrêtés il y a plus d’un an après avoir assisté aux émeutes qui ont eu lieu dans la ville d’Ismayili, dans le nord de l’Azerbaïdjan.
"Les autorités azerbaïdjanaises ne reculent devant rien pour écraser la dissidence. Tout ce qu’ont fait Tofig Yagublu et Ilgar Mammadov, c’est de se rendre à Ismayili pour observer et rendre compte de ces événements. Ils sont sanctionnés simplement parce qu’ils ont critiqué le gouvernement", a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.
Journaliste azéri indépendant, Tofig Yagublu est vice-président du Parti de l’égalité, une formation de l’opposition. Ilgar Mammadov dirige le mouvement d’opposition azéri Alternative républicaine (REAL). S’ils sont déclarés coupables, ils encourent jusqu’à 12 ans de prison.
Ils sont accusés d’avoir incité à participer aux violentes émeutes antigouvernementales qui ont éclaté les 23 et 24 janvier 2013 à Ismayili. Des gens sont descendus dans la rue après que le neveu du gouverneur local aurait agressé un habitant du coin à la suite d’un accident de voiture.
"Les détenteurs du pouvoir font preuve d’un mépris flagrant pour les voix dissidentes en Azerbaïdjan. Tofig Yagublu et Ilgar Mammadov doivent être libérés sans attendre et toutes les accusations mensongères portées contre eux doivent être abandonnées."
On dénombre au moins 17 prisonniers d’opinion en Azerbaïdjan, incarcérés uniquement parce qu’ils ont tenté d’exercer sans violence leur droit à la liberté d’expression.
"Les autorités azerbaïdjanaises ne reculent devant rien pour écraser la dissidence. Tout ce qu’ont fait Tofig Yagublu et Ilgar Mammadov, c’est de se rendre à Ismayili pour observer et rendre compte de ces événements. Ils sont sanctionnés simplement parce qu’ils ont critiqué le gouvernement", a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.
Journaliste azéri indépendant, Tofig Yagublu est vice-président du Parti de l’égalité, une formation de l’opposition. Ilgar Mammadov dirige le mouvement d’opposition azéri Alternative républicaine (REAL). S’ils sont déclarés coupables, ils encourent jusqu’à 12 ans de prison.
Ils sont accusés d’avoir incité à participer aux violentes émeutes antigouvernementales qui ont éclaté les 23 et 24 janvier 2013 à Ismayili. Des gens sont descendus dans la rue après que le neveu du gouverneur local aurait agressé un habitant du coin à la suite d’un accident de voiture.
"Les détenteurs du pouvoir font preuve d’un mépris flagrant pour les voix dissidentes en Azerbaïdjan. Tofig Yagublu et Ilgar Mammadov doivent être libérés sans attendre et toutes les accusations mensongères portées contre eux doivent être abandonnées."
On dénombre au moins 17 prisonniers d’opinion en Azerbaïdjan, incarcérés uniquement parce qu’ils ont tenté d’exercer sans violence leur droit à la liberté d’expression.