ONU République Centraficaine (170.41 Ko)
"Si l'ONU est déterminée à mettre un terme au fléau que représentent les atteintes et l'exploitation sexuelles imputables à ses soldats chargés du maintien de la paix, elle doit enfin reconnaître que le système actuel ne fonctionne pas. Elle n'a pas su faire face au problème par le passé, manquant à son devoir envers les victimes qu'elle était censée protéger", a déclaré Joanne Mariner, conseillère en matière de réaction aux crises au sein d'Amnesty International. "Ban Ki-moon lui-même a affirmé que la confiance dans les soldats de l'ONU ne doit pas être remplacée par la peur. Mais tant que les Nations unies n'auront pris aucune mesure pour veiller à la mise en place de mécanismes rigoureux pour la sélection des soldats chargés du maintien de la paix, d'une part, et à une meilleure application de l'obligation de rendre des comptes devant la justice, d'autre part, de tels agissements continueront d'être commis".
Mercredi 12 août, le représentant spécial du secrétaire général en République centrafricaine et responsable de la MINUSCA, Babacar Gaye, a démissionné à la demande du secrétaire général de l'ONU.
Cet événement est intervenu à la suite de la publication par Amnesty International d'un communiqué de presse dénonçant l'implication de soldats des Nations unies dans le viol d'une jeune fille de 12 ans et dans les homicides aveugles d'un adolescent de 16 ans et de son père. Il s'agissait des dernières informations en date dans une série de rapports faisant état d'atteintes et d'exploitation sexuelles par des membres des forces des Nations unies.
Mercredi 12 août, le représentant spécial du secrétaire général en République centrafricaine et responsable de la MINUSCA, Babacar Gaye, a démissionné à la demande du secrétaire général de l'ONU.
Cet événement est intervenu à la suite de la publication par Amnesty International d'un communiqué de presse dénonçant l'implication de soldats des Nations unies dans le viol d'une jeune fille de 12 ans et dans les homicides aveugles d'un adolescent de 16 ans et de son père. Il s'agissait des dernières informations en date dans une série de rapports faisant état d'atteintes et d'exploitation sexuelles par des membres des forces des Nations unies.