Argentine mort du procureur Nisman.mp3 (198.78 Ko)
Encore aujourd’hui, aucun élément d’enquête n'a su confirmer ou infirmer la thèse de suicide. Néanmoins nombreux sont les proches de Nisman qui réfutent toute tendance suicidaire. Selon les amis et la famille du procureur, il était impatient et déterminé à présenter au Parlement son rapport au sujet des attentats au siège de l'Association mutuelle israélite argentine de Buenos Aires en 1994.
Le dossier de l'attentat contre l'AMIA qui avait fait 85 morts, lui avait été confié en 2004 par l'ancien président Nestor Kirchner, mari de l'actuelle présidente. Très vite les soupçons se sont portés sur l'Iran qui aurait fomenté un action punitive envers l'Argentine après que celle-ci ait souhaité suspendre la coopération nucléaire entre les deux pays.
C'est ainsi qu'en 2006, Nisman lance huit mandats d’arrêts à l’encontre de hauts dirigeants iraniens. Téhéran refuse et l'enquête piétine. En 2013, en s'appuyant sur les services secrets argentins et leurs réseaux d'écoutes téléphoniques, Nisman affirme avoir eu accès à des conversions entre le gouvernement en place et l'ex-attaché culturel iranien à Buenos Aires Moshen Rabbani. Celui-ci y proposerait d'étouffer l'affaire des attentats en échange d'approvisionnement en pétrole.
Le procureur qui estimait le gouvernement responsable du piétinement de l'enquête, avait l'intention de l'incriminer publiquement. Pour confirmer cela, des documents demandant l'arrestation de la présidente et du ministre des Affaires étrangères auraient été retrouvés dans la poubelle de son domicile.
Le gouvernement argentin réfute en bloc les accusations et dénonce un complot. En effet, Cristina Kirchner nie toute implication dans les deux affaires en questions et pointe du doigt une agence de services secrets corrompue. Elle estime que ces dossiers sont montés de toutes pièces dans le seul but de nuire à son parti lors des prochaines élections d'octobre 2015.
C'est ainsi que dix jours après la mort du magistrat, la présidente argentine Cristina Kirchner a annoncé, lors d'une interview télévisée, une profonde réforme des services de renseignement ainsi que la dissolution du SI, le principal service de renseignement d'Argentine, et son remplacement par l'Agence fédérale du renseignement.
Une grande partie de la population argentine ne semble pas se satisfaire des déclarations présidentielles. L'opinion publique refuserait, en effet, de croire que le procureur Nisman se soit suicidé. Mardi 3 février 2015 des milliers de personnes se sont ainsi rassemblées afin de réclamer la vérité sur la mort du magistrat.
Le dossier de l'attentat contre l'AMIA qui avait fait 85 morts, lui avait été confié en 2004 par l'ancien président Nestor Kirchner, mari de l'actuelle présidente. Très vite les soupçons se sont portés sur l'Iran qui aurait fomenté un action punitive envers l'Argentine après que celle-ci ait souhaité suspendre la coopération nucléaire entre les deux pays.
C'est ainsi qu'en 2006, Nisman lance huit mandats d’arrêts à l’encontre de hauts dirigeants iraniens. Téhéran refuse et l'enquête piétine. En 2013, en s'appuyant sur les services secrets argentins et leurs réseaux d'écoutes téléphoniques, Nisman affirme avoir eu accès à des conversions entre le gouvernement en place et l'ex-attaché culturel iranien à Buenos Aires Moshen Rabbani. Celui-ci y proposerait d'étouffer l'affaire des attentats en échange d'approvisionnement en pétrole.
Le procureur qui estimait le gouvernement responsable du piétinement de l'enquête, avait l'intention de l'incriminer publiquement. Pour confirmer cela, des documents demandant l'arrestation de la présidente et du ministre des Affaires étrangères auraient été retrouvés dans la poubelle de son domicile.
Le gouvernement argentin réfute en bloc les accusations et dénonce un complot. En effet, Cristina Kirchner nie toute implication dans les deux affaires en questions et pointe du doigt une agence de services secrets corrompue. Elle estime que ces dossiers sont montés de toutes pièces dans le seul but de nuire à son parti lors des prochaines élections d'octobre 2015.
C'est ainsi que dix jours après la mort du magistrat, la présidente argentine Cristina Kirchner a annoncé, lors d'une interview télévisée, une profonde réforme des services de renseignement ainsi que la dissolution du SI, le principal service de renseignement d'Argentine, et son remplacement par l'Agence fédérale du renseignement.
Une grande partie de la population argentine ne semble pas se satisfaire des déclarations présidentielles. L'opinion publique refuserait, en effet, de croire que le procureur Nisman se soit suicidé. Mardi 3 février 2015 des milliers de personnes se sont ainsi rassemblées afin de réclamer la vérité sur la mort du magistrat.