Des policiers ont arrêté ces hommes devant les bureaux de la Commission des droits humains à Riyadh, la capitale. Selon plusieurs témoins oculaires, 22 femmes et huit enfants ont également été appréhendés pour avoir pris part à cette manifestation.
"Les autorités saoudiennes doivent libérer toutes les personnes arrêtées lors de la manifestation du 27 novembre ou les inculper d’infractions prévues par la loi s’il existe des raisons légitimes de le faire. Participer à une manifestation pacifique ou sembler critiquer les autorités pour le traitement réservé à un proche se trouvant en détention ne sera jamais un motif légitime d’arrestation et d’incarcération", a résumé Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
Une femme ayant pris part à l’action de protestation a expliqué à Amnesty International qu’ils manifestaient contre "la détention prolongée de proches sans inculpation ni jugement, les mauvais traitements auxquels ceux-ci sont soumis en détention et la privation de soins médicaux. Mon époux urine du sang depuis six mois et n’est pas soigné."
Une autre femme a déclaré: "Je manifeste contre le maintien en détention de mon mari, qui est incarcéré depuis 12 ans. Il a été innocenté mais n’a toujours pas été remis en liberté. Cela fait six mois que je ne l’ai pas vu et qu’on ne me laisse pas l’appeler, et je veux savoir où il se trouve et s’il est toujours en vie."
La manifestation a débuté à 12 h 30. Des témoins ont indiqué à Amnesty International que la police et les forces de sécurité sont arrivées 20 minutes plus tard. Elles ont bouclé la zone et menacé de placer les manifestants en détention s’ils ne quittaient pas les lieux. "Nous avons refusé de partir et des membres des forces de sécurité ont frappé un homme et déchiré ses vêtements lorsqu’ils ont tenté de l’arrêter, et ils ont donné des coups de pied à une femme. Nous avons essayé d’obtenir les noms de ces représentants de l’État mais ils ont arraché leurs badges de leurs uniformes. Ils ne voulaient pas que nous sachions qui ils sont", s’est souvenu un témoin.
Les manifestants ont été forcés à monter dans des bus et emmenés au Service des enquêtes criminelles, où ils ont fait leur déposition avant d’être transférés au Bureau des enquêtes et des poursuites judiciaires pour y subir un interrogatoire.
"Une manifestante souffrant d’un cancer n’était plus en mesure de continuer son interrogatoire; elle était à bout de souffle et s’est mise à trembler mais ils n’ont pas arrêté", a relaté un témoin à Amnesty International. "Les femmes et les enfants ont ensuite été relâchés, mais seulement après avoir signé un document selon lequel ils s’engageaient à ne plus manifester, sans quoi ils seraient punis."
"Les autorités saoudiennes doivent libérer toutes les personnes arrêtées lors de la manifestation du 27 novembre ou les inculper d’infractions prévues par la loi s’il existe des raisons légitimes de le faire. Participer à une manifestation pacifique ou sembler critiquer les autorités pour le traitement réservé à un proche se trouvant en détention ne sera jamais un motif légitime d’arrestation et d’incarcération", a résumé Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
Une femme ayant pris part à l’action de protestation a expliqué à Amnesty International qu’ils manifestaient contre "la détention prolongée de proches sans inculpation ni jugement, les mauvais traitements auxquels ceux-ci sont soumis en détention et la privation de soins médicaux. Mon époux urine du sang depuis six mois et n’est pas soigné."
Une autre femme a déclaré: "Je manifeste contre le maintien en détention de mon mari, qui est incarcéré depuis 12 ans. Il a été innocenté mais n’a toujours pas été remis en liberté. Cela fait six mois que je ne l’ai pas vu et qu’on ne me laisse pas l’appeler, et je veux savoir où il se trouve et s’il est toujours en vie."
La manifestation a débuté à 12 h 30. Des témoins ont indiqué à Amnesty International que la police et les forces de sécurité sont arrivées 20 minutes plus tard. Elles ont bouclé la zone et menacé de placer les manifestants en détention s’ils ne quittaient pas les lieux. "Nous avons refusé de partir et des membres des forces de sécurité ont frappé un homme et déchiré ses vêtements lorsqu’ils ont tenté de l’arrêter, et ils ont donné des coups de pied à une femme. Nous avons essayé d’obtenir les noms de ces représentants de l’État mais ils ont arraché leurs badges de leurs uniformes. Ils ne voulaient pas que nous sachions qui ils sont", s’est souvenu un témoin.
Les manifestants ont été forcés à monter dans des bus et emmenés au Service des enquêtes criminelles, où ils ont fait leur déposition avant d’être transférés au Bureau des enquêtes et des poursuites judiciaires pour y subir un interrogatoire.
"Une manifestante souffrant d’un cancer n’était plus en mesure de continuer son interrogatoire; elle était à bout de souffle et s’est mise à trembler mais ils n’ont pas arrêté", a relaté un témoin à Amnesty International. "Les femmes et les enfants ont ensuite été relâchés, mais seulement après avoir signé un document selon lequel ils s’engageaient à ne plus manifester, sans quoi ils seraient punis."
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