Bientôt la fin des chats et chiens dans les animaleries ?
La fin des animaleries ?.mp3 (279.63 Ko)
Ce mercredi 27 janvier, l'Assemblée nationale a voté en première lecture, l’interdiction de vente dans les animaleries en 2024. En suivant de plus près la vente en ligne d’animaux de compagnie et la réservant aux refuges et éleveurs.
Les raisons pour lesquelles l'Assemblée nationale aimerait interdire la vente de chats et de chiens sont les suivantes: le "sevrage trop précoce des chiots et des chatons" vendus dans ces lieux, un «approvisionnement par des “usines à chiots et chatons”, et "une mauvaise socialisation de ces animaux", ce qui induit ensuite des abandons. Il s’agit aussi de freiner les achats compulsifs dans ces commerces, sachant qu'il vaudrait mieux adopter ces animaux. Si elle est mise en application, cette interdiction concernera les chiens et les chats, mais pas les petits mammifères de compagnie tels que les lapins ou les cochons d’Inde.
Pour être définitivement adopté, ce texte, issu d’un amendement des rapporteurs LRM et "Agir de la proposition de loi de la majorité contre la maltraitance animale", doit être voté par le Sénat.
D'autre part, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture s’est prononcé contre cet amendement, en pensant au travail des salariés des animaleries et jardineries, ainsi qu’aux contrôles opérés. Selon lui, il faut "sérier les combats". En ce sens, il a soutenu un amendement du groupe LRM porté par Aurore Bergé limitant la vente en ligne aux professionnels et aux refuges, afin de lutter contre les trafics.
M. Denormandie a jugé cette forme d’encadrement préférable à une interdiction totale de la vente d’animaux en ligne, hors sites spécialisés, que proposaient des députés de tous bords dont l’ex-"marcheur" Cédric Villani et l’"insoumis" Bastien Lachaud. Le rapporteur général Loïc Dombreval (LRM) a porté en vain cette proposition-là, soulignant le grand nombre de faux professionnels publiant des annonces et la difficulté des contrôles. "Cela met en difficulté les éleveurs professionnels", a-t-il relevé.
Le gouvernement a, par ailleurs, convenu d’une charte d’encadrement de la vente avec la plate-forme Leboncoin.
Les raisons pour lesquelles l'Assemblée nationale aimerait interdire la vente de chats et de chiens sont les suivantes: le "sevrage trop précoce des chiots et des chatons" vendus dans ces lieux, un «approvisionnement par des “usines à chiots et chatons”, et "une mauvaise socialisation de ces animaux", ce qui induit ensuite des abandons. Il s’agit aussi de freiner les achats compulsifs dans ces commerces, sachant qu'il vaudrait mieux adopter ces animaux. Si elle est mise en application, cette interdiction concernera les chiens et les chats, mais pas les petits mammifères de compagnie tels que les lapins ou les cochons d’Inde.
Pour être définitivement adopté, ce texte, issu d’un amendement des rapporteurs LRM et "Agir de la proposition de loi de la majorité contre la maltraitance animale", doit être voté par le Sénat.
D'autre part, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture s’est prononcé contre cet amendement, en pensant au travail des salariés des animaleries et jardineries, ainsi qu’aux contrôles opérés. Selon lui, il faut "sérier les combats". En ce sens, il a soutenu un amendement du groupe LRM porté par Aurore Bergé limitant la vente en ligne aux professionnels et aux refuges, afin de lutter contre les trafics.
M. Denormandie a jugé cette forme d’encadrement préférable à une interdiction totale de la vente d’animaux en ligne, hors sites spécialisés, que proposaient des députés de tous bords dont l’ex-"marcheur" Cédric Villani et l’"insoumis" Bastien Lachaud. Le rapporteur général Loïc Dombreval (LRM) a porté en vain cette proposition-là, soulignant le grand nombre de faux professionnels publiant des annonces et la difficulté des contrôles. "Cela met en difficulté les éleveurs professionnels", a-t-il relevé.
Le gouvernement a, par ailleurs, convenu d’une charte d’encadrement de la vente avec la plate-forme Leboncoin.