Perpétuer une tradition ancestrale
Après huit mois passés, à Caussols et Longon, sur les hauts plateaux de l’arrière pays de Grasse (Alpes-Maritimes), l’éleveur a regagné sa ferme de Saint-Vallier-de-Thiey, où il élève un troupeau de plus de 1000 bêtes. « Si on y va à pied, c’est aussi parce qu’on aime ça, même sans la hausse du gasoil, j’y serais allé à pied ».
Contrairement à son père Louis, qui disait que cela fatiguait inutilement les bêtes et qui prenait la bétaillère. Autre époque, autres mœurs, le berger perpétuant, avec quelques collègues, une tradition au parfum suranné. Avec ses amis et sa sœur, convaincus de la transhumance à pied, ils ont mené 2500 bêtes, là-haut sur la montagne. Entre lui et le mouton, c’est une telle passion qu’il en oublie parfois sa vie de famille. « Éleveur depuis l’âge de 14 ans, je tente de convaincre mes deux jeunes enfants de 9 et 11 ans de prendre ma suite ».
Président du syndicat ovin des Alpes-Maritimes depuis 1998, il dit « que le métier est dur, qu’il ne compte pas ses heures, et qu’il paye peu ». Aussi, les candidats sont rares. Traité de fou par ses amis, persuadés qu’il vit le bagne, il rétorque qu’il a le métier dans la peau. Malgré le loup qui pointe son nez. Et décime les troupeaux. Et « qui nous a bouffé un peu de notre liberté et celle de nos moutons. Demain, nous aurons l’ours. Lui aussi arrivera tranquillement, par la montagne. Et on lui déroulera le tapis rouge», prévient-il fataliste.
Contrairement à son père Louis, qui disait que cela fatiguait inutilement les bêtes et qui prenait la bétaillère. Autre époque, autres mœurs, le berger perpétuant, avec quelques collègues, une tradition au parfum suranné. Avec ses amis et sa sœur, convaincus de la transhumance à pied, ils ont mené 2500 bêtes, là-haut sur la montagne. Entre lui et le mouton, c’est une telle passion qu’il en oublie parfois sa vie de famille. « Éleveur depuis l’âge de 14 ans, je tente de convaincre mes deux jeunes enfants de 9 et 11 ans de prendre ma suite ».
Président du syndicat ovin des Alpes-Maritimes depuis 1998, il dit « que le métier est dur, qu’il ne compte pas ses heures, et qu’il paye peu ». Aussi, les candidats sont rares. Traité de fou par ses amis, persuadés qu’il vit le bagne, il rétorque qu’il a le métier dans la peau. Malgré le loup qui pointe son nez. Et décime les troupeaux. Et « qui nous a bouffé un peu de notre liberté et celle de nos moutons. Demain, nous aurons l’ours. Lui aussi arrivera tranquillement, par la montagne. Et on lui déroulera le tapis rouge», prévient-il fataliste.