Des slogans qui ont marqué le monde entier
Les manifestants appellent toujours à la démission d’Abdelkader Bensalah, chef de l’État par intérim (C) Andaloussi Mohamed
Vendredi 19 avril, des milliers d’Algériens ont manifesté pour la neuvième semaine consécutive, pour clamer la fin de tout le "système politique" de Bouteflika, qui a présidé le pays de 1999 à 2019. Mais le combat est loin d'être terminé, puisque les manifestants souhaitent toujours la démission d’Abdelkader Bensalah, président de la Chambre haute propulsé mi-avril chef de l’État par intérim – et celle du Premier ministre Noureddine Bedoui, tous deux membres du "premier cercle" de "l’appareil" Bouteflika.
"Barakat (ça suffit), ce système !", "On ne s’arrêtera que quand vous partirez tous", "Dégage, Bensala!", "Feniche, Belaiz : kif-kif", etc. Ces slogans, inspirent désormais les citoyens du monde entier, par leur humour et leur originalité. Les manifestants espèrent désormais obtenir par ailleurs l’annulation du prochain scrutin présidentiel, fixé au 4 juillet par le pouvoir intérimaire. Ils réclament un processus de transition géré par des structures ad hoc.
"Ce n’est pas parce que Belaiz a démissionné que c’est fini", expliquait Lyes Adimi, un étudiant de 24 ans à l’Agence France-Presse (AFP). D’autant que son remplaçant, Kamel Feniche, membre depuis 2016 du Conseil constitutionnel, inconnu du grand public, correspond trait pour trait au fidèle serviteur du "système" corrompu de Bouteflika.
"Barakat (ça suffit), ce système !", "On ne s’arrêtera que quand vous partirez tous", "Dégage, Bensala!", "Feniche, Belaiz : kif-kif", etc. Ces slogans, inspirent désormais les citoyens du monde entier, par leur humour et leur originalité. Les manifestants espèrent désormais obtenir par ailleurs l’annulation du prochain scrutin présidentiel, fixé au 4 juillet par le pouvoir intérimaire. Ils réclament un processus de transition géré par des structures ad hoc.
"Ce n’est pas parce que Belaiz a démissionné que c’est fini", expliquait Lyes Adimi, un étudiant de 24 ans à l’Agence France-Presse (AFP). D’autant que son remplaçant, Kamel Feniche, membre depuis 2016 du Conseil constitutionnel, inconnu du grand public, correspond trait pour trait au fidèle serviteur du "système" corrompu de Bouteflika.
La police accusée d’avoir tenté de réprimer les manifestations
Ces dernières semaines, la police a été accusée de réprimer les manifestations; ce vendredi 19 avril, elle s’est faite plutôt discrète. Néanmoins, la police a bouclé un tunnel d’une centaine de mètres, que les manifestants avaient l'habitude de prendre. La semaine dernière, les citoyens l'avaient accusé d’avoir lancé des gaz lacrymogènes provoquant un dangereux mouvement de foule. Selon la télévision nationale, d’autres villes algériennes se mobilisent tous les vendredis.
Des cortèges massifs ont été signalés dans le reste de l'Algérie, notamment à Oran (2.57 Mo)