"La toxicomanie est une dépendance physique et psychologique qui peut être traitée efficacement. Malheureusement, trop de personnes sont privées d'accès à de tels traitements", affirme le Directeur du département Santé mentale et abus de substances au sein de l'OMS, le Dr Shekhar Saxena.
Jusqu'à présentant, la toxicomanie et l'alcoolisme ne sont pas reconnus comme des problèmes de santé publique dans de nombreux pays et la stigmatisation et la discrimination qui leurs sont associées constituent des obstacles majeurs dans l'accès à un traitement.
"Les données présentées par le nouveau système illustrent les énormes disparités qui existent dans le domaine des traitements de la toxicomanie. Mais de plus en plus de pays réalisent l'étendue des bienfaits de ces traitements, non seulement pour les individus eux-mêmes, mais aussi pour la société et l'économie".
D'après de nouvelles estimations, près de 230 millions d'adultes (âgés de 15 à 64 ans), soit 5% de la population adulte mondiale, ont consommé au moins une fois en 2010 une drogue illégale. Parmi eux, 27 millions souffrent de graves problèmes toxicomaniaques.
La base de données mises au point par l'OMS établit un profil précis pays par pays, en actualisant des statistiques concernant les financements, les personnels de santé qualifiés disponibles et les services offerts.
"Seulement 45% des pays de la liste sont en mesure d'offrir des traitements indispensables pour soigner la dépendance à l'héroïne et à d'autre opiacés. En outre, dans presque la moitié des pays où les traitements sont disponibles, pas plus d'un toxicomane sur cinq en bénéficie. Enfin, un quart des pays qui considère les opiacés comme un problème de santé publique ne commercialise pas les médicaments recommandés par l'OMS", explique le Coordonateur de l'équipe chargée de l'abus de substances au sein de l'Organisation, le Dr Vladimir Poznyak.
La toxicomanie peut pourtant être traitée avec succès grâce à des médicaments bon marché et à des psychothérapies adaptées, en particulier l'addiction à l'héroïne. Depuis 2009, l'OMS coopère étroitement avec l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) pour renforcer l'accès aux traitements des toxicomanes. Seuls 82 pays dans le monde leur offrent actuellement des services de santé spécialisés.
Écoutez en audio ci-dessous Fadela Chaib, porte-parole de l'OMS
Vidéo ci-dessous de la vie de deux couples toxicomanes (+ 16 ans, les images peuvent choquer)
Jusqu'à présentant, la toxicomanie et l'alcoolisme ne sont pas reconnus comme des problèmes de santé publique dans de nombreux pays et la stigmatisation et la discrimination qui leurs sont associées constituent des obstacles majeurs dans l'accès à un traitement.
"Les données présentées par le nouveau système illustrent les énormes disparités qui existent dans le domaine des traitements de la toxicomanie. Mais de plus en plus de pays réalisent l'étendue des bienfaits de ces traitements, non seulement pour les individus eux-mêmes, mais aussi pour la société et l'économie".
D'après de nouvelles estimations, près de 230 millions d'adultes (âgés de 15 à 64 ans), soit 5% de la population adulte mondiale, ont consommé au moins une fois en 2010 une drogue illégale. Parmi eux, 27 millions souffrent de graves problèmes toxicomaniaques.
La base de données mises au point par l'OMS établit un profil précis pays par pays, en actualisant des statistiques concernant les financements, les personnels de santé qualifiés disponibles et les services offerts.
"Seulement 45% des pays de la liste sont en mesure d'offrir des traitements indispensables pour soigner la dépendance à l'héroïne et à d'autre opiacés. En outre, dans presque la moitié des pays où les traitements sont disponibles, pas plus d'un toxicomane sur cinq en bénéficie. Enfin, un quart des pays qui considère les opiacés comme un problème de santé publique ne commercialise pas les médicaments recommandés par l'OMS", explique le Coordonateur de l'équipe chargée de l'abus de substances au sein de l'Organisation, le Dr Vladimir Poznyak.
La toxicomanie peut pourtant être traitée avec succès grâce à des médicaments bon marché et à des psychothérapies adaptées, en particulier l'addiction à l'héroïne. Depuis 2009, l'OMS coopère étroitement avec l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) pour renforcer l'accès aux traitements des toxicomanes. Seuls 82 pays dans le monde leur offrent actuellement des services de santé spécialisés.
Écoutez en audio ci-dessous Fadela Chaib, porte-parole de l'OMS
Vidéo ci-dessous de la vie de deux couples toxicomanes (+ 16 ans, les images peuvent choquer)
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