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Cette agression survient le lendemain de celles de deux migrants à Calais blessés par des plombs de carabine. Un suspect a été interpellé et se trouve entre les mains de la justice.
"Ce sont des actes intolérables que les hommes et les femmes politiques ne doivent pas minimiser ni excuser mais condamner avec la plus grande fermeté. La justice doit rechercher un éventuel mobile raciste et déterminer si ces agressions doivent être qualifiées de crimes de haine", a déclaré Geneviève Garrigos, présidente d’Amnesty International France.
Ces violences graves s’inscrivent dans un contexte d’expulsions forcées qui jettent à la rue Roms et migrants, les condamnant ainsi à l’errance et à des conditions de vie extrêmement précaires, les exposant à davantage de violences.
A Calais, début juin, plusieurs campements abritant les migrants ont été démantelés sans qu’aucune solution d’hébergement n’ait été mise en place. Quant aux populations roms installées dans des campements informels, elles continuent d’être expulsées sans alternative la plupart du temps.
A Marseille, demain, près de 400 Roms installés sur le site de la Parette seront évacués de leur campement comme ordonné par le préfet. Seules 18 familles seront relogées. Des enfants par dizaines se retrouveront sans abri avec leurs parents alors même que la veille ils allaient à l’école et accédaient à un minimum de stabilité.
"Cette situation ne peut perdurer, les autorités françaises doivent agir sans attendre. Le recensement des agressions à caractère haineux et la fin des expulsions forcées permettront de lutter efficacement contre le fléau de la discrimination, de l’intolérance et de la violence envers les Roms et les migrants", conclut Geneviève Garrigos.
"Ce sont des actes intolérables que les hommes et les femmes politiques ne doivent pas minimiser ni excuser mais condamner avec la plus grande fermeté. La justice doit rechercher un éventuel mobile raciste et déterminer si ces agressions doivent être qualifiées de crimes de haine", a déclaré Geneviève Garrigos, présidente d’Amnesty International France.
Ces violences graves s’inscrivent dans un contexte d’expulsions forcées qui jettent à la rue Roms et migrants, les condamnant ainsi à l’errance et à des conditions de vie extrêmement précaires, les exposant à davantage de violences.
A Calais, début juin, plusieurs campements abritant les migrants ont été démantelés sans qu’aucune solution d’hébergement n’ait été mise en place. Quant aux populations roms installées dans des campements informels, elles continuent d’être expulsées sans alternative la plupart du temps.
A Marseille, demain, près de 400 Roms installés sur le site de la Parette seront évacués de leur campement comme ordonné par le préfet. Seules 18 familles seront relogées. Des enfants par dizaines se retrouveront sans abri avec leurs parents alors même que la veille ils allaient à l’école et accédaient à un minimum de stabilité.
"Cette situation ne peut perdurer, les autorités françaises doivent agir sans attendre. Le recensement des agressions à caractère haineux et la fin des expulsions forcées permettront de lutter efficacement contre le fléau de la discrimination, de l’intolérance et de la violence envers les Roms et les migrants", conclut Geneviève Garrigos.