Le projet d'interconnexion Ghana-Burkina, le démarrage de la première étape du projet d'interconnexion électrique entre la Côte d'Ivoire et le Mali, et le réseau d'interconnexion liant la Communauté électrique Bénin (CEB) à la Power Holding Company of Nigeria (PHCN), sont autant de nouvelles données qui apportent un nouveau dynamisme au secteur, grâce à un ambitieux investissement de plus de 190 millions d’euros.
La demande en électricité augmente en moyenne de 7% par an au Burkina Faso, où le taux d'électrification national est de 19%. Les autorités souhaitent porter ce taux de couverture à 60% d'ici à 2015 grâce à de nouvelles interconnexions à partir du Ghana et du Nigeria. La fourniture d'électricité au Burkina Faso est assurée à 65% par l'énergie thermique, 20% d'hydraulique et 15% sont importés de pays voisins dont le Togo, le Ghana et la Côte d'Ivoire.
D'un coût global de 74,7 millions d'euros le Burkina Faso a lancé les travaux pour l'extension jusqu'à Ouagadougou d'une ligne électrique provenant de la Côte d'Ivoire.
Les travaux d'extension à achever courant 2010 permettront de réaliser une ligne de 338 km, avec 667 pylônes. Ils sont financés sur des prêts consentis par la Banque mondiale (30%), l'Agence française de développement (AFD) et la Banque européenne de développement (40%), ainsi que le Fonds nordique de développement (14%) et les Crédits mixtes danois (11%), les 5% restants étant assurés par l'Etat burkinabè et la Sonabel.
Avec le Ghana, un projet d'interconnexion d’un coût d’environ 22,8 millions d’euros verra le jour entre 2010 et 2015 à partir de Bolgatenga, ville ghanéenne frontalière.
L’objectif est de satisfaire la demande en énergie de Ouagadougou et de tous les réseaux connectés à la capitale et de devenir un pôle d’interconnexion sous-régional.
Il y a deux ans, 6 chefs d'Etat (Bénin, Burkina , Ghana, Togo, Nigeria, Niger) avaient inauguré la mise en service du réseau d'interconnexion liant la Communauté électrique Bénin (CEB) à la Power Holding Company of Nigeria (PHCN).
Long de 70 kilomètres de lignes 330 KV entre Sakété (Bénin) et Ikéja (Nigeria), ce réseau permettra de fournir, à partir du Nigeria, une quantité suffisante d'énergie au Bénin et au Togo à moindre coût.
La demande en électricité augmente en moyenne de 7% par an au Burkina Faso, où le taux d'électrification national est de 19%. Les autorités souhaitent porter ce taux de couverture à 60% d'ici à 2015 grâce à de nouvelles interconnexions à partir du Ghana et du Nigeria. La fourniture d'électricité au Burkina Faso est assurée à 65% par l'énergie thermique, 20% d'hydraulique et 15% sont importés de pays voisins dont le Togo, le Ghana et la Côte d'Ivoire.
D'un coût global de 74,7 millions d'euros le Burkina Faso a lancé les travaux pour l'extension jusqu'à Ouagadougou d'une ligne électrique provenant de la Côte d'Ivoire.
Les travaux d'extension à achever courant 2010 permettront de réaliser une ligne de 338 km, avec 667 pylônes. Ils sont financés sur des prêts consentis par la Banque mondiale (30%), l'Agence française de développement (AFD) et la Banque européenne de développement (40%), ainsi que le Fonds nordique de développement (14%) et les Crédits mixtes danois (11%), les 5% restants étant assurés par l'Etat burkinabè et la Sonabel.
Avec le Ghana, un projet d'interconnexion d’un coût d’environ 22,8 millions d’euros verra le jour entre 2010 et 2015 à partir de Bolgatenga, ville ghanéenne frontalière.
L’objectif est de satisfaire la demande en énergie de Ouagadougou et de tous les réseaux connectés à la capitale et de devenir un pôle d’interconnexion sous-régional.
Il y a deux ans, 6 chefs d'Etat (Bénin, Burkina , Ghana, Togo, Nigeria, Niger) avaient inauguré la mise en service du réseau d'interconnexion liant la Communauté électrique Bénin (CEB) à la Power Holding Company of Nigeria (PHCN).
Long de 70 kilomètres de lignes 330 KV entre Sakété (Bénin) et Ikéja (Nigeria), ce réseau permettra de fournir, à partir du Nigeria, une quantité suffisante d'énergie au Bénin et au Togo à moindre coût.
L’interconnexion électrique Côte d’Ivoire - Mali prend forme
Salif Kaboré Directeur général de la société nationale d'électricité du Burkina et Président du Waap. Photo (c) DR
L’interconnexion électrique Côte d’Ivoire - Mali a entamé sa phase active de réalisation avec l’attribution officielle des travaux de la première des trois étapes du projet à une société indienne pour un montant de 22,1 millions d’euros.
D'un coût total de 92,8 millions d’euros, le projet devra être terminé en juillet 2010.
Pour accompagner cette ambition des pays de réaliser l’intégration par l’interconnexion, la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) envisage de jouer sa partition.
C’est ainsi que le Pool énergétique de l’Afrique de l’ouest (WAPP), a proposé en 2009 à Abuja, un projet de production et de transmission d’électricité en Afrique de l’ouest, au coût de 16 milliards de dollars.
Le comité des bailleurs comprenant les pays membres de l’institution prévoit faire réaliser des études de faisabilité, qui après approbation, pourront faire l’objet de requête auprès de la Banque mondiale et à la BAD, qui se sont dits déjà intéressés par le projet.
D'un coût total de 92,8 millions d’euros, le projet devra être terminé en juillet 2010.
Pour accompagner cette ambition des pays de réaliser l’intégration par l’interconnexion, la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) envisage de jouer sa partition.
C’est ainsi que le Pool énergétique de l’Afrique de l’ouest (WAPP), a proposé en 2009 à Abuja, un projet de production et de transmission d’électricité en Afrique de l’ouest, au coût de 16 milliards de dollars.
Le comité des bailleurs comprenant les pays membres de l’institution prévoit faire réaliser des études de faisabilité, qui après approbation, pourront faire l’objet de requête auprès de la Banque mondiale et à la BAD, qui se sont dits déjà intéressés par le projet.
Plus de 16 milliards FCFA pour le projet de route régional
L’objectif de cet ambitieux projet, est d’assurer la fluidité du trafic entre Abidjan et Lagos, via le Ghana, le Togo et le Bénin.
Les Experts en infrastructure routière de la Côte d'Ivoire, Ghana, Mali, Niger, Nigeria et Togo ont mis en place un Comité technique de l'autoroute régionale (CTAR), basé à Abidjan et chargé de travailler à la réalisation de plus de 9 000 kilomètres de bitume reliant leurs différentes capitales.
La route, dès son achèvement traversera sept pays entre Abidjan et Lagos, permettra l'accès des pays de l'hinterland que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger aux ports d'Abidjan (Côte d'Ivoire), Téma (Ghana), Lomé (Togo), Cotonou (Bénin) et Lagos (Nigeria), en plus de renforcer l'intégration économique des pays de la sous-région.
La proposition du tracé de l’autoroute a envisagé 9 axes pour une longueur totale de 9 207 km.
Le coût global de ce projet de construction d’autoroutes régionales est estimé à 16 milliards de FCFA hors taxe.
Concernant le financement du projet qui s’inscrit dans la mise en œuvre du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), le CTAR envisage d'effectuer des démarches auprès des bailleurs de fonds internationaux.
Vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=U_GPNhkc2KY
Les Experts en infrastructure routière de la Côte d'Ivoire, Ghana, Mali, Niger, Nigeria et Togo ont mis en place un Comité technique de l'autoroute régionale (CTAR), basé à Abidjan et chargé de travailler à la réalisation de plus de 9 000 kilomètres de bitume reliant leurs différentes capitales.
La route, dès son achèvement traversera sept pays entre Abidjan et Lagos, permettra l'accès des pays de l'hinterland que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger aux ports d'Abidjan (Côte d'Ivoire), Téma (Ghana), Lomé (Togo), Cotonou (Bénin) et Lagos (Nigeria), en plus de renforcer l'intégration économique des pays de la sous-région.
La proposition du tracé de l’autoroute a envisagé 9 axes pour une longueur totale de 9 207 km.
Le coût global de ce projet de construction d’autoroutes régionales est estimé à 16 milliards de FCFA hors taxe.
Concernant le financement du projet qui s’inscrit dans la mise en œuvre du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), le CTAR envisage d'effectuer des démarches auprès des bailleurs de fonds internationaux.
Vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=U_GPNhkc2KY
Itinéraires de l'autoroute pour l'option de base (5 257 km)
* Abidjan - Yamoussoukro - Ouangolodougou - Pogo - Sikasso - Bougouni - Bamako (1230 km)
* Ouangolodougou - Niangoloko - Banfora - Bobo Dioulasso - Ouagadougou - Kantchari- Mkalondi -Niamey (1135 km)
* Bamako - Ségou - Bla - Koutiala - Faramana - Bobo Dioulasso - (694 km)
* Niamey - Dosso - Gaya - Kambla - Illorin - Ibadan - Lagos (1164 km)
* Lagos - Badagri - Cotonou - Come - Lomé - Accra - Elubo - Noé - Abidjan (1034 km)
Itinéraires de l'autoroute pour l'option additionnelle (3 950 km)
* Accra - Koumassi - Tamalé - Paga - Pô - Ouagadougou (980 km)
* Lomé - Atakpamé - Sokodé - Kara - Dapaong - Cinkansé - Tenkogogo - Koupéla (852 km)
* Cotonou - Parakou - Kandi - Gaya (733 km)
* Bla - Mopti - Gao - Labbezanga - Ayorou - Niamey (1 385 km)
* Abidjan - Yamoussoukro - Ouangolodougou - Pogo - Sikasso - Bougouni - Bamako (1230 km)
* Ouangolodougou - Niangoloko - Banfora - Bobo Dioulasso - Ouagadougou - Kantchari- Mkalondi -Niamey (1135 km)
* Bamako - Ségou - Bla - Koutiala - Faramana - Bobo Dioulasso - (694 km)
* Niamey - Dosso - Gaya - Kambla - Illorin - Ibadan - Lagos (1164 km)
* Lagos - Badagri - Cotonou - Come - Lomé - Accra - Elubo - Noé - Abidjan (1034 km)
Itinéraires de l'autoroute pour l'option additionnelle (3 950 km)
* Accra - Koumassi - Tamalé - Paga - Pô - Ouagadougou (980 km)
* Lomé - Atakpamé - Sokodé - Kara - Dapaong - Cinkansé - Tenkogogo - Koupéla (852 km)
* Cotonou - Parakou - Kandi - Gaya (733 km)
* Bla - Mopti - Gao - Labbezanga - Ayorou - Niamey (1 385 km)